Cultures Populaires Et Cultures Du Présent
Compte Rendu : Cultures Populaires Et Cultures Du Présent. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Septembre 2014 • 1 981 Mots (8 Pages) • 867 Vues
Cultures populaires et cultures du présent
I- VISION ANTHROPOLOGIQUE DE LA CULTURE
I – Les multiples facettes de la culture
Le mot culture revient si fréquemment qu’il faut préciser d’entrée de jeu le sens particulier que l’on veut lui accorder.
Faire travailler les étudiants sur cette notion
Les sociologues subdivisent la culture en plusieurs catégories plus ou moins floues :
- Par exemple culture d’élite, culture de masse, culture savante ou culture populaire .
D’autres abordent cette notion de façon plus globale en parlant de Culture.
Ainsi selon les disciplines, on peut trouver une centaine d’acceptions au mot culture.
Nous allons dans un premier temps aborder cette notion d’une manière globale pour ensuite explorer quelques unes des distinctions proposées pour cette notion non pour être exhaustif sur le sujet mais pour permettre une meilleure compréhension de ce phénomène de la culture.
II – De la culture en général à la culture dualiste
Il est donc nécessaire de définir ce concept de culture et pour cela on peut problématiser ce concept de la façon suivante :
- Ou bien tout est culture
- Ou bien la culture doit répondre à des critères très précis au risque d’exclure de nombreux cas.
Comme on le sait, de nombreuses activités humaines peuvent se ranger sous ce que l’on nomme communément « la culture ». Difficile alors d’imaginer une seule définition pour l’ensemble de ces activités.
On a alors l’impression que cette culture désigne un ensemble si vaste de ramifications que nous devons faire des distinctions et ainsi considérer « une culture vraie » et une autre nommée « sous-culture », « contre-culture » concept excluant alors l’une de l’autre.
L’autre solution consisterait alors à construire une définition unificatrice de toutes les cultures mais qui serait si étoffée, si précise voire si lourde de précisions que l’on se demanderait alors ce qaui n’en ferait pas partie.
Nous pouvons néanmoins proposer deux définitions de la culture tirées d’un ouvrage de référence intitulé « Les notions philosophiques » de Auroux 1990.
La culture selon Riviere 1990 serait définie comme étant la « totalité humaine accumulée et socialement transmise ».
Pour d’autres comme Burnett Tylor (1832-1917) la culture représenterait à « un tout complexe incluant les connaissances, les croyances religieuses, l’art, la morale, le droit, les coutumes et toutes les autres capacités et habitudes que l’homme acquiert en tant que membre de la société ».
On voit bien ici comment finalement le concept de culture est insaississable et que cette notionest surement une des notions la moins bien définie.
Parfois elle englobe tout le phénomène humain pour s’opposer à la nature, parfois elle est le résidu où se rassemble tout ce qui n’est ni politique, ni économique, ni religieux ».
Nous nous en tiendrons donc à ce que Michel Izard précise sur ce sujet à savoir qu’il serait utile de distinguer les cultures plurielles et la culture au singulier en considérant que le mot « culture » a deux acceptions principales « la culture en général » ou les formes collectivement pensées et vécues dans l’histoire « les cultures ».
III) Culture et civilisation
On peut alors entrevoir différents niveaux de culture autrement dit une sorte de hiérarchie arbitraire dans ce domaine.
Bien sûr on s’accorde pour trouver dans la culture le contraire de l’ignorance ou absence de culture, le résultat d’un cheminement bénéfique et positif.
Ex : L’étape actuelle du progrès de l’humanité émergeant de la sauvagerie et de la barbarie.
Cette précision renvoie elle-même à une autre distinction qui engloberait le terme de culture sous celui de civilisation. Conception germanique de la Kultur.
On pourrait effectivement admettre qu’entre culture et civilisation il n’y a que des similitudes, pourtant il faut comprendre et peut être admettre que nous vivons immergés dans une civilisation et que nous acquierons une culture.
Par exemple : la civilisation grecque n’existe plus mais la culture de la Grèce Antique peut encore se transmettre.
Bref, les définitions sont multiples, générales, brèves, complexes voire détaillées.
Nous allons pour notre part laisser cette notion de culture/civilisation pour examiner les ramifications existant au sein même du concept de culture
II – CULTURE PREMIERE ET CULTURE SECONDE
Définitions et distinctions
Le sociologue Fernand Dumont introduit une distinction fondamentale au sein de la notion de culture.
La culture première désignerait un monde du « sens commun », de la « vérité certaine » et de la « vérité unanime », en somme le monde de la cohésion première, des regards et actes de tous les jours, où les choses sont nommées, où les symboles familiers fabriquent nos multiples appartenances. Autrement dit, l’aspect familier des choses qui nous entourent , la culture première comme culture « commune et spontanée », qui désigne notre environnement familier, notre milieu, ce qui résulte de notre mémoire.
La « Culture seconde » émanerait au contraire d’un « dédoublement du monde » à des « univers parallèles ». La culture seconde ne se contente pas de reproduire fidèlement le réel, mais plutôt de le mettre en évidence. La culture seconde se dégagerait à travers le concept de stylisation. Ainsi, le livre, le poème, le tableau représente ainsi des reconstructions du monde réel.
La culture seconde constituerait ainsi un horizon, une distance, une stylisation du réel qui se manifeste dans l’art et dans la connaissance scientifique qui interroge notre environnement. La culture seconde nous extraie de notre quotidienneté.
Cependant, Dumont précise que la culture seconde ne se réduit pas à une virtualité quelconque ou à l’imaginaire de quelques artistes, elle ne peut
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