Colette, Les raisons de la colère
Cours : Colette, Les raisons de la colère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar y49toto • 11 Mars 2020 • Cours • 412 Mots (2 Pages) • 403 Vues
1) La figure maternelle du texte de Colette, Sido, est une figure de la haute société. Elle ne prend pas nécessairement soin de sa fille qu’elle traite un peu comme une bonne. Sa bourgeoisie est mise en avant grâce à de nombreux détails qui montrent au lecteur ce fameux niveau de société. De plus, par ses séjours, la mère n’a pas une grande présence pour sa fille qui devient mature plus rapidement ce qui n’est pas forcément une bonne chose car la figure maternelle est quasiment essentielle pour la croissance d’un enfant.
La figure maternelle du texte de John Steinbeck, Les Raisins de la colère, est vue comme le fondement de la famille. Sans elle, la famille s’effondre et ne pourrait pas s’en remettre. Elle apparaît comme la personne la plus haute de la famille et comme indétrônable. De plus, elle a l’image de la personne parfaite ; belle, intelligente, que l’on doit suivre et donc en prendre exemple.
La figure maternelle du texte de Jean Giono, Un Roi sans divertissement, est une figure maternelle à proprement parlé. C’est-à-dire qu’elle s’occupe de chacun des nombreux enfants de la même façon sans indifférence. Chaque enfant a donc le droit à sa place et à la même dose d’amour.
2) Pour être apprécié, une histoire doit avoir une accroche qui passe généralement par un personnage qui donne envie de rentrer dans son histoire. Il ne faut pas dire que c’est nécessaire mais plutôt que ça va mettre en avant l’œuvre et l’empathie du lecteur pour le personnage et donc l’histoire. De plus, nous pouvons voir par exemple dans Sido, l’œuvre de Colette, que la mère est peut-être extraordinaire dans son élégance mais pas dans son rôle maternel et donc familiale.
3) J’aimerais, comme pour les textes du corpus, choisir ma mère. Pour moi, aucun des trois textes ne reprend ce que je vois d’extraordinaire en cette personne ordinaire. C’est une femme comme les autres mais qui pour moi a un rôle fondateur sur lequel je prends exemple mais pas de la même façon que dans l’œuvre de John Steinbeck qui voit la figure maternelle comme la suprématie de la famille car pour moi, sans le père, la mère perd certains repères. La simplicité de ses actes est pour moi essentiels et impressionnants. Je pense parfois aux enfants qui n’ont plus leur mère et je sens l’affreuseté de la chose, je trouve ça vraiment terrible. Chaque effort qu’elle fournit au quotidien est extraordinaire, comme si un geste ordinaire le devenait.
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