Agitations « psychiatriques »
Cours : Agitations « psychiatriques ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dilan Cakil • 3 Octobre 2015 • Cours • 1 246 Mots (5 Pages) • 886 Vues
PATHOLOGIE CLINIQUE
Agitations « psychiatriques »
Pas de pathologie Après un traumatisme aigu. Absence d’antécédents.
Agitations névrotiques Le sujet peut indiquer les circonstances déclenchantes.
Souvent personnalité histrionique
Agitations « caractérielles » Contexte d’intolérance à la frustration.
Agitation parfois majeure.
Souvent personnalité antisociale
Bouffée délirante aigûe Début brutal, délire hallucinatoire
polymorphe.Agitation parfois difficile à maîtriser.
Schizophrénie Episode inaugural ou poussée évolutive.Idées
délirantes bizarres, hallucinations auditives,
dissociation
Délire chronique Agitation rare, souvent au cours d’une délire de
persécution ou érotomaniaque décompensé
Sujets potentiellement dangereux
Délire structuré en réseau
Etat maniaque Exaltation de l’humeur, euphorie ou dysphorie,
semblables fréquents
Etat mélancolique L’agitation peut se produire lorsque l’anxiété est au
premier plan
Le soin relationnel dans la formation infirmière, un engagement professionnel
Lors d'une mise en situation professionnelle, une étudiante infirmière réalise un soin auprès d'un patient. Elle est amenée à accueillir son épouse et à parler avec eux du retour au domicile. L’épouse pose de nombreuses questions auxquelles l’étudiante répond de manière pertinente. Un peu plus tard, lorsqu’elle présente le projet de soins, elle ne mentionne à aucun moment son action d'accueil et d'information relative à la continuité des soins. Interrogée à ce propos, elle explique que son action était « naturelle » ; elle ne la verbalise pas et donc ne la pense pas comme un acte constitutif de l'activité professionnelle infirmière.
Ce sont des situations répétées de ce type qui ont suscité mon travail de recherche. Mon but était de déterminer la place et le rôle du soin relationnel dans la formation infirmière. Pourquoi ce soin, pourtant au centre des pratiques infirmières, était-il, a priori, si peu mis en évidence dans la formation, alors même qu’il peut permettre la professionnalisation du métier et la construction identitaire des étudiants ?
La recherche, menée sous un angle sociologique, s’est appliquée à analyser les informations recueillies lors d’entretiens individuels auprès de formateurs et d’entretiens collectifs auprès d’étudiants en fin de formation infirmière. Nous avons complété cette étude par des observations et une analyse documentaire.
Complexité du soin relationnel et professionnalisation : des mots, une histoire, un enjeu
La recherche a tout d'abord montré la complexité du soin relationnel dont la terminologie est inscrite dans une histoire avec un enjeu de professionnalisation.
La terminologie
Dans les années 1950/1960, grâce à la psychanalyse et au courant de psychologie humaniste, le terme de « soin relationnel » apparaît en même temps que se développe sa pratique en psychiatrie et dans les soins dit « généraux ». L'expression « relation soignant-soigné » fait alors son apparition et contribue à illustrer une conception nouvelle des soins infirmiers s'inscrivant dans une approche globale de la personne soignée. La relation soignant-soigné ou les interactions interpersonnelles[1] sont alors considérées comme porteuses de soins ou susceptibles de favoriser la guérison.
Mais ces savoirs trouvent-ils une place dans les textes réglementant la profession infirmière ?
Force est de constater que le terme de « soin relationnel » n’apparaît ni dans le décret relatif à l’exercice de la profession infirmière
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