Sport et handicap : les possibles

Sport et handicap : les possibles

TOUS POUR UN SPORT, DES SPORTS POUR TOUS

Double amputé fémoral, il renaît dans une coquille baptisée " uniski " Erreur! Source du renvoi introuvable. pour dévaler les alpines pistes noires. Paraplégique, il court tous les marathons du monde ou soulève, allongé, des barres de fonte. Myopathe, il dribble, feinte et shoote grâce à son fauteuil électrique. Amputée des bras, une pongiste smashe avec la bouche ou nage à la seule force des chevilles... Aujourd'hui, la joie de pratiquer un sport, les joies d'un sport ou de plusieurs sports sont à la portée de tous. Tous pour un, des sports pour tous: le vrai choix de l'épreuve

UN CHALLENGE PERSONNEL, MOYEN D'INTÉGRATION SOCIALE

Une personne handicapée peut pratiquer un sport, doit pratiquer un sport. Une personne handicapée physique peut devenir un(e) sportif(ve), voire un(e) champion(ne). Une personne handicapée peut devenir un(e) athlète. À part entière. Le temps d'une course, d'une rencontre, d'une volée de flèches, d'un assaut ou d'un combat, ce sportif en herbe se réalisera, flirtera avec les joies du sport, caressera les plaisirs de la vitesse, embrassera la jouissance de l'agilité, de l'adresse et de la puissance, fera un pas vers son podium, vers un podium. Vers la vie.

Grâce au sport, la personne handicapée lutte contre la sédentarité imposée par son état, apprend ou réapprend à parler avec son corps, retrouve et entretient une certaine autonomie, s'ouvre aux autres, éprouve des joies simples mais intenses, devient plus résistante et plus entreprenante. Handicapée, elle était. Sportive, elle muera et sera, trouvant une raison de vivre et une réelle ouverture vers la vie. Seule, en équipe, en club ou dans une association, elle fera un pas vers le dépassement de son handicap.

Si notre sportif en herbe se mue en champion des compétitions, il sera alors classé dans une catégorie en fonction de son handicap par une commission officielle de la Fédération Française Handisport composée de médecins et de kinésithérapeutes. Sportif de haut niveau ou sportif adepte de la pratique en loisir, il poursuivra son chemin. Plus vite, plus haut, plus fort... en ayant fait cette fois - le choix de son épreuve...

DES CONTRE-INDICATIONS MÉDICALES RARES ET SOUVENT TRANSITOIRES

À l'aube de l'an 2000, l'évolution des technologies donc des équipements (prothèses et fauteuils) de plus en plus souplesl légers et à la fois résistants, permet de découvrir les joies du sport avec le maximum de confort, de sécurité et, fait nouveau, de performances. De même, l'évolution des connaissances médicales conforte cette ouverture vers la pratique sportive. Une pratique sportive qui transforme souvent la rééducation en activité attrayante. Chez les plus jeunes, cette pratique sportive engendre le développement de grandes fonctions cardio-respiratoire, harmonise la croissance et enfante une réelle et salvatrice motivation pour leur avenir.

Aujourd'hui, il est - presque toujours - possible de trouver une activité physique compatible avec son handicap. Ainsi, la Fédération Française Handisport propose trente-deux disciplines dont une quinzaine représentée aux Jeux Paralympiques, les " Jeux Olympiques "Erreur! Source du renvoi introuvable. des handicapés moteurs ou visuels. Comme un valide, la personne handicapée doit - au préalable - solliciter puis suivre les conseils de son médecin, à consulter régulièrement au fil de sa pratique sportive. Les rares contre-indications sont plutôt transitoires et imposent, en cas d'escarres ou d'états infectieux par exemple, un arrêt momentané de l'activité doublé d'un

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