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Pourquoi Simone Veil mérite-t-elle d'entrer au panthéon?

Rapport de stage : Pourquoi Simone Veil mérite-t-elle d'entrer au panthéon?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2021  •  Rapport de stage  •  2 133 Mots (9 Pages)  •  707 Vues

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1 -  son enfance

Simone Veil est née le 13 juillet 1927 à Nice dans une famille juive non pratiquante : elle n’est jamais allée dans une synagogue. C’est la cadette d’une famille de 4 enfants : Madeleine, Denise et Jean. Son père, André Jacob, exerce la profession d'architecte. Sa mère, Yvonne chimiste est devenue mère au foyer

Mais la crise de 1929 va frapper la famille Jacob, comme celles de nombreux Français.  Ses parents sont obligés de vendre leur maison et leur voiture et de vivre dans un appartement.  

Les débuts de la guerre de 1939 accentuent les difficultés matérielles car la famille Jacob accueille des réfugiés et des parents en situation de détresse.

La publication par Vichy du premier statut des Juifs (octobre 1940) les stupéfie.. Bien qu’ancien combattant de la Première Guerre mondiale, André Jacob n’a plus le droit d’exercer son métier d’architecte. Les Juifs de Nice sont relativement protégés par l’occupant italien,

Le danger devient manifeste à partir de septembre 1943, date de la prise de contrôle de cette zone par l’occupant allemand en remplacement des Italiens.
En mars 1944, 
Simone passe son baccalauréat.

Le lendemain, Lors d'un contrôle effectué dans la rue par deux SS, Simone Jacob, alors âgée de 16 ans et qui se fait appeler "Simone Jacquier", est arrêtée le 30 mars 1944, à Nice, où elle réside chez son professeur de lettres classiques

Dans les heures qui suivent, le reste de sa famille, hébergée malgré les risques encourus par plusieurs couples de relations et d'amis niçois, est arrêté par la Gestapo.

Son père et son frère Jean disparaîssent à tout jamais en Lituanie


2 – son départ en enfer

Le 13 avril 1944 , Simone alors âgés de 16 ans, sa sœur Madeleine et leur mère  sont arrêtés, après un voyage de deux jours et demi dans des conditions effroyables (sans eau), le 15 avril 1944, en pleine nuit au camp d’extermination de Auschwitz-Birkenau.

 A son arrivée, un inconnu lui demanda son age . A sa réponse (16ans) l’homme lui conseilla de répondre 18 ans, ce qui la sauva. La nuit même Simone se ferra tatoué  le numéro 78651.

Simone Veil dira « Désormais, nous sommes marquées comme du bétail. Nous avons tout de suite alors conscience de la perte de notre identité  « . Simone, sa sœur et sa mère ont échappées à la tête rasée.

Au départ, elle ne sait pas que c’est un camp d’extermination, elle croit que ceux qui partent en camion, reviendront plus tard. Puis en intérrogeant les détenus, elle apprend ce qui se passe.

Travail en déchargent des pierres des trains ( il fallait choisir des pierres pas trop grandes pour ne pas tomber et etre battus , ni des pierres trop petites au risque d’être battus) ou creuser des tranchées

Un matin, la chef de camp Stenia, une Kapo terriblement dure avec les autres déportés dit à Simone qu’elle est trop jolie pour mourir ici . Simone affirma qu’il y avait sa sœur et sa mère et qu’elle ne pouvait pas les laisser ici. Alors la Kapo lui promit qu’elle les emmenerait toutes les trois. Quelques jours plus tard, elles ont été transférées dans un commando moins dur que les autres, à Bobrek prés de Birkenau où elles travaillaient pour Siemens à des pénibles travaux de terrassement. C’était le même genre d’activité inutile qu’à Birkenau.

Bien des mois plus tard, en janvier 1945, elles durent partir avec des milliers d’autres déportes pour la marche dela mort. La encore c’était Simone Veil qui réconfortait les autres.

Devant l’avancée des troupes soviétiques , quelques 40000 déportés sont regroupés , ils entament une terrible marche de la marche dans la neige et par -30°C. ATROCE. CEux qui tombaient étaient aussitôt abbatus . Les SS tranféraient leurs prissoniers pour les dissimuler aux yeux des alliés

Les survivants atteignent Gleiwizt. Ils partent pour un autre camp. Faute de place, elles sont reparties pour 8 jours de train en plein vent sans rien à boire et à manger. Elles récupérent la neige pour boire. Heuresement lors de la traversée de Prague, les habitants frappés par le spectacle envoyaient des morceaux de pain. A cause du froid et de la non nutrition, un bon nombre était mort pendant le voyage.

30 janvier 1945 : arrivées à Bergen –belsen

La bas , les conditions étaient épouvantables.  Epidémie de Typhus. Effrayable mortalité. Dans les dernières semaines, la situation était telle que des cas de cannibalisme  apparurent.

Simone travaillait en cuisine, elle devait raper des pommes de terre toute la journée au point d’en avoir les mains en sang. Malgré sa peur, elle réussit à voler nourriture pour sa mère et sa sœur.

Bergen – Belsen était devenu le double symbole de l’horreur de la déportation et de l’agonie de l’Allemagne[pic 1]

Le 15 avril 1945, Bergen belsen est libéré par les anglais

23 mai 1945  retour en France

Simone veil estime qu’il est de son devoir d’expliquer inlassablmement la mort  de 6 millions de femmes et d’hommes dont 1million ½ d’enfants simplement parce qu’ils étaient juifs.

Des six membres de la famille, trois n’ont pas survécu à la barbarie nazie.


3- Son parcours

Je vais parler d’une partie  de toute  sa carrière car elle est tellement riche.

De retour en France, elle apprend qu’elle a eu son bac.

Elle rentre en Faculté de droit et à l’ Institut d’étude politique de l’Université de Paris où elle rencontre Antoine Veil, futur inspecteur des finances qu’elle épouse en 1946. Ils ont eu 3 enfants.

1950-1953 Vie en Allemagne

Son mari est temporairement muté en Allemagne. Elle comprend l’imporance du rapprochement franco-allemand pour la construction de l’Europe . Malgré la douloureuse expérience le la déportation et de la Shoah, elle n’a pas adopté le germanophobie.

Simone , dévouée à ses enfants s’inscrit au concours de la magistrature accessible aux femmes depuis 1946. (elle obtient concours en 1956)

Elle voulait s’inscrire au barreau mais son mari ne voulait pas . Comme jadis son père avec sa mère , elle découvre que son mari était géné de voir entrer dans la vie professionnel. Elle ne se laisse pas faire et trouve un compromis au profit d’une carriere de magistrat, sans doute moins p^renant et son mari accepte qu’elle ne rest pas à la maison pour s’occuper de ses enfants et des repas.

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