Le Divorce

Le divorce

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. L’évolution du divorce au fil des siècles

A) Le divorce avant les années 60

• Un droit tiraillé entre autorisation et interdiction

• Comment était perçu le divorce

B) De 1960 à 1974, changement des mentalités

• Le début de l’émancipation de la femme

C) De 1975jusqu'à nos jours, une grande évolution dans tous les domaines

• 1975: bouleversement en vue

• Une tendance plus marquée sur les jeunes mariages

Sommaire

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INTRODUCTION

« Les gens se marient par manque de jugement, divorcent par manque de patience. » Cette phrase célèbre est révélatrice de notre époque. En effet, le divorce existe depuis longtemps.

Cependant, les lois, les mœurs et l’histoire ont modifié au fil des années la conception que l’on se fait de cette rupture.

Ainsi, nous pouvons poser une problématique : Quelle est l’évolution du divorce depuis 1960, d’un point de vue historique et de la loi civile ?

Nous répondrons à cette question par deux parties où nous développerons l’historique du divorce du Moyen-âge jusqu’à nous jours puis nous étudierons de plus pres les lois concernant le divorce en france

I. L’évolution du divorce jusqu’à nos jours

La conception du divorce s’est métamorphosé au fil du temps puisque une nette différence peut être observée entre le début du XXème siècle et aujourd’hui. Des étapes essentielles ont été alors nécessaires à ce nouveau point de vue .

A) Le divorce avant les années 60

• Un droit tiraillé entre autorisation et interdiction

Le divorce était interdit tout au long du Moyen-âge puisque le mariage était considéré comme étant indissoluble. Cependant, des écrits philosophiques comme le Dictionnaire philosophique de Voltaire ou encore Montesquieu mettent en avant les idées des Lumières sur le divorce. D’ailleurs ceux-ci l’approuvent en définissant le mariage tel un contrat dont il est possible d’y mettre fin. Leurs conception méliorative du divorce poussera en 1792, soit trois ans après la Révolution Française, la création d’une loi permettant aux deux conjoints de rompre leur mariage. Le divorce peut être alors prononcé par consentement mutuel, pour « incompatibilité d'humeur ou de caractère » ou encore pour des causes comme l’adultère de l’un des conjoints. Loin de plaire aux partisans de l’indissolubilité du mariage, cette loi est abolie sous la Restauration en 1816 interdisant tout divorce malgré faute graves d’un des deux époux. De plus, une nette augmentation du taux de divorce était remarquable puisque 60 000 divorces ont été prononcés entre 1792 et 1816, nombre considérable pour l’époque qui ne comptait que 2.5 millions de mariages.

Pendant plus de 68 ans , les Français n’étaient autorisé à se séparer amenant des contestations à tel point qu’ à nouveau une loi sur le divorce est promulguée sous la troisième république en 1884. Celle-ci n’autorise toutefois la rupture que dans le cadre d’une faute grave comme l’adultère ou par consentement mutuel, lorsque l’homme et la femme veulent tous deux. Il est aussi à noter que l’adultère était plus sévèrement sanctionné lorsque la femme est fautive. L’homme quant à lui ne doit payer qu’une amende. Ce ne sera que sous le Régime de Vichy que le divorce sera sous restriction puisque les couples mariés de moins de 3 ans ne peuvent se séparer. De même, lorsqu’un couple divorçait

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