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La laïcité à la française

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Par   •  29 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 490 Mots (6 Pages)  •  357 Vues

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La laïcité à la Française

La laïcité est un principe fondamental de la République française, écrit dans la Constitution de 1958. Elle fait partie des quatre grands principes de la République, la République est indivisible, démocratique, sociale ainsi que laïque. La laïcité garantit la liberté de conscience et du culte de la religion. Elle est définie comme étant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’Etat est neutre en matière de religion, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de religion officielle dans un Etat laïque. La laïcité à la française fait polémique, faut-il la conserver ? La laïcité s’est construite au fil des années, mais fait de plus en plus polémique c’est ainsi qu’on se demande s’il faut la conserver.

La laïcité s’est construite au fil des années, en 1789, lors de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC), la liberté est définie par l’article premier, qui est : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». La liberté d’expression est également définie en tant que « liberté fondamentale » et dans l’article 10 de la DDHC qui est : « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». En effet, dans cet article, la liberté d’expression et de religion est définie par la loi.

En 1801, Napoléon Ier signe le Concordat avec le Pape Pie VII, le Concordat est un texte qui fixe les droits respectifs de l’Église et de l’État, c’est alors que les prêtres deviennent des fonctionnaires, ils seront désormais payés par l’État et Napoléon nommera les évêques.

Jules Ferry est considéré comme un des pères fondateurs de la IIIème République. Le 16 juin 1881, il fait voter une loi établissant l’enseignement primaire public et gratuit pour tous et le 28 mars 1882, il rend l’école primaire obligatoire, gratuite et laïque. Grâce à cette loi de 1882, l’école élémentaire gagne près de 700 000 élèves, et accueille la quasi-totalité des enfants scolarisables.

Le 30 octobre 1886, la loi Goblet prolonge les lois Ferry, en confiant à un personnel exclusivement laïque l’enseignement dans les écoles publiques.

C’est une dizaine d’années plus tard, en 1904, que les congrégations religieuses n’ont plus le droit d’enseigner, au nom de la laïcité.

En 1905, le Parlement vote la loi de séparation des Églises et de l’État, par laquelle la République ne salarie et ne subventionne aucun culte. Cette loi apporte aux Églises une liberté pour la célébration du culte. L’État n’interviendra plus dans l'Église, c'est alors la fin du Concordat.

En 1946, La IVème République voit le jour, dans l’article 1 « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale». Dans les principes de la IVème République, le mot « indivisible » apparaît, c’est après des dizaines d’années que les bases de la laïcité ont été acquises.

On les retrouve également dans la Constitution de 1958 de la Vème République, à l’article 1er « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

Cependant cette laïcité “ à la française” fait polémique. En effet, il y a eu plusieurs problèmes liés à la laïcité à la française. Pour commencer, il y a eu la crise des inventaires, qui a débuté le 9 décembre 1905. C’est une loi qui consistait à établir un inventaire des biens de l’église suite à la séparation de l’Eglise à l’Etat, pour donner ses biens à des associations culturelles. La mise en œuvre de cette loi a causé des conflits entre l’Etat et les provinces de France qui, pour certaines, ne comptaient pas céder leurs biens religieux car ils étaient bien trop importants pour eux.

Ensuite, il y a eu les affaires du foulard dans les collèges ou lycées avant la loi de 2004. En effet, il y a environ 30 ans, trois collégiennes ont été expulsées de leur établissement car elles portaient le voile ou la kippa et refusaient de le retirer. Cela s’est passé à Creil en 1989. Cette affaire a fait polémique, et a suscité des débats sur la place des signes religieux dans les espaces publics en France. En 2004 une loi a été créée sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises, les écoles privées n’étant pas concernées par cette

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