Stage ESI E.H.P.A.D
Dissertation : Stage ESI E.H.P.A.D. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azertyqsdfgh789 • 5 Octobre 2016 • Dissertation • 973 Mots (4 Pages) • 796 Vues
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Stage n°1 : Analyse de pratique
Suite à la tâche que l'on nous a demandé de réaliser quant à la description d'une situation professionnelle, j'ai souhaité faire part d'une situation rencontrée au cours de l'apprentissage de la compétence 3 consistant à accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens, réalisés à l'aide de la méthodologie du « QQOCQP ».
Étudiante en première année d’école infirmière, j’effectue mon premier stage de cinq semaines dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ce service accueille des patients présentant essentiellement des pathologies chroniques liées au vieillissement. Ce service fait partie des soins de longues durées, et les patients passent assez fréquemment le reste de leur jours dans cet établissement.
Je fais partie de ce service depuis deux semaines environs et je suis du matin. Il est environ 8 heures, je dois me rendre dans la chambre 45 afin de prendre les constantes de Mr L situé coté porte. Cependant, après avoir frappé, en entrant dans la chambre, je remarque que le voisin, Mr S, coté fenêtre n’est pas dans son lit. Mr L m’informe tout de suite que l’absent se trouve aux toilettes, mais est en difficulté. Je frappe donc, un peu inquiète car je sais que Mr S a des difficultés pour se déplacer et qu’il est tombé ce matin vers 7h30 en voulant aller uriner et qu’il avait été remis au lit par deux aides-soignantes ; de plus, j’entends des plaintes venir des WC. Ce monsieur âgé de 82 ans souffre de maladie d’Alzheimer, il a beaucoup de mal à se déplacer seul. Je le trouve essoufflé, tremblotant à moitié assis sur le rebord des toilettes, la lunette relevée, la protection par terre, le pantalon baissé, il semble manifestement perturbé et ne sais comment se rhabiller. Il me dit que ses fesses le brûlent, qu’il aimerait remettre sa protection, se plaint, gémit, me dit qu’il est de plus en plus faible. Je referme donc la cuvette, lui demande de s’assoir afin qu’il reprenne son souffle. Je lui fais remarquer que sa protection est souillée et qu’il lui en faut donc une nouvelle. Afin de préserver son intimité je l’aide à remonter son pantalon de pyjama et je remarque que ses habits sont mouillés. Je le quitte le temps d’aller chercher une protection propre, il reste assis sur la cuvette des toilettes, se tenant aussi fermement à la poignée comme je lui ai indiqué. Lorsque je reviens, je le trouve un peu plus calme, je lui mets sa protection, l’aide à se rhabiller, mais cela me gêne, son pyjama est souillés, mais je ne veux pas le faire se déplacer en protection, et ne veux pas le laisser encore assis sur les toilettes le temps de voir s’il a des affaires. Je le reconduis donc à son lit, en le soutenant, marchant à son rythme car je crains qu’il ne retombe ou trébuche. Arrivé à son lit Mr S se laisse tomber dessus en poussant un grand soupir. Je lui demande s’il veut être remonté, il me marmonne que ça va. Je sais que les aides-soignantes ne vont pas tarder à s’occuper de lui, elles vont donc pouvoir l’accompagner dans la réalisation de sa toilette, lui changer ses vêtements et ses draps souillés. Je leur transmets donc immédiatement à l’oral la situation désagréable dans laquelle se trouve Mr S afin qu’elles se dirigent en priorité vers lui. Je n’assure ensuite pas la continuité des soins moi-même car je dois m’occuper de Mr L, et l’infirmière avec qui je fais le tour du service m’attend.
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