Jean Gueullette, "la toilette funéraire, dernier des soins, premier des rites"
Fiche de lecture : Jean Gueullette, "la toilette funéraire, dernier des soins, premier des rites". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anabrrs • 20 Avril 2017 • Fiche de lecture • 5 761 Mots (24 Pages) • 1 214 Vues
FICHE DE LECTURE
Jean-Marie GUEULLETTE « La toilette funéraire, dernier des soins, premier des rites. »
SOMMAIRE :
- Présentation Page 1
- Analyse
- Introduction Page 1
- Méthode Page 2
- Résultat Page 2
- Discussion Page 2-3
- Conclusion Page 3
- Sources
- Présentation de l'ouvrage
« La toilette funéraire, dernier des soins, premier des rites » est un article d'une dizaine de pages tiré du tome 409 de la revue Études. Il a été publié en français pour la première fois en novembre 2008 par l'édition S.E.R.
L'auteur, Jean-Marie GUEULLETTE, né en 1960 est prêtre dominicain. Il est diplômé d'un doctorat en médecine et en théologie. Il est également habilité à diriger des recherches en histoire depuis 2007. Actuellement, il enseigne la théologie à l'Université Catholique de Lyon où il est notamment le directeur du Centre Interdisciplinaire d’Éthique.
Il a écrit d'importants ouvrages sur l'histoire de la spiritualité, et a aussi consacré plusieurs livre sur l'héritage spirituelle de Maître Eckhardt et du père Lataste, sur l'amitié et la prière silencieuse tel que « Laisse Dieu être Dieu en toi », 2002 ou encore « Petit Traité de la prière silencieuse », 2011.
- Analyse de l'article
- Introduction
« LAVER le corps d'un être humain qui vient de mourir : voici l'un des gestes les plus universels. » Comme le dit la première phrase de cet article, on pourrait penser que la toilette funéraire est un geste banal que les soignants effectuent lorsqu'un patient décède, mais est-ce vraiment le cas ? Ici, l'auteur met en évidence plusieurs points, tout d'abord, il définit la toilette funéraire comme « inutile » aux yeux de certains, comme un soin qui a toujours été fait, mais en revanche, il met aussi et surtout en avant le fait que cette ultime toilette reste très importante pour les soignants qui refusent qu'elle leurs soit enlever pour être confiée au personnel des chambres mortuaires. Pour terminer, elle peut parfois être un rite religieux, effectivement, elle est parfois vécue comme un signe de purification pour certains, et n'avoir aucun caractère religieux pour d'autre.
Mots clés : Toilette, Soins, Rites, Relation, Mort
- Méthode
Afin d'écrire son article, J-M. GUEULLETTE a effectué une recherche approfondie au sein du Centre Interdisciplinaire d’Éthique de l'Université Catholique de Lyon, en 2007. Pour y parvenir, il a travaillé en collaboration avec le sociologue, P. BAUDRY, de nombreux soignants, et des personnels de chambres mortuaires. Il a donc utilisé la méthode qualitative puisqu'il expose les pensées de ces personnes à l'intérieur de ce dit article en y introduisant d'ailleurs certains de leurs témoignages.
- Résultat
Au final, J-M. GUEULLETTE conclut que la toilette funéraire est un soin qui est très important aux yeux des soignants, puisqu'il leurs permet d'aller « jusqu'au bout des choses » c'est à dire, d'accompagner le patient, ainsi que la famille jusque la fin. Effectivement, pour eux, la toilette mortuaire est une façon de dire au revoir, de terminer l'histoire qu'ils ont eu avec le patient, mais c'est aussi une manière d'aider la famille, de leurs montrer qu'ils les accompagne jusqu'au départ du service.
- Discussion
Pour ma part, le concept que je choisi d'étudier est l'attachement.
Selon Le Larousse, l'attachement est un sentiment d'affection, de sympathie ou un vif intérêt qui lie fortement une personne à quelqu'un, à quelque chose.
Tandis que pour Bowlby, psychiatre et psychanalyste anglais, l’attachement est décrit comme étant le produit des comportements qui ont pour objet la recherche et le maintien de la proximité d’une personne spécifique.
Dans cette article, nous pouvons constater l'attachement du soignant pour le soigné, dans sa façon de vouloir « aller jusqu'au bout des choses » et de ne pas vouloir laisser ce dernier soin à quelqu'un d'autre. Lorsqu'un patient est malade, il peut parfois être hospitalisé pendant de longues périodes, ainsi, l'accompagnement du soignant peut aboutir à une forme d'attachement pour ce dernier. Comme le dit le psychiatre Bowlby, il est le produits des comportements, c'est à dire qu'a force de s'occuper d'un patient durant son hospitalisation fait qu'il prend une place considérable dans notre vie au travail.
De plus, nous pouvons constater l'attachement de la famille également, qui accorde parfois une attention particulière à la toilette funéraire du patient. Lors des rites religieux, elle a parfois le symbole d'une purification, c'est pourquoi elle est pratiqué par des personnes qualifiées. Également, la toilette mortuaire est pratiqué par les soignants pour enlever toutes traces de la maladie, et donc faire que le patient ne devient plus une personne malade mais un ancien vivant au yeux de l'entourage qui était attaché a lui.
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