Fiche de lecture type
Fiche de lecture : Fiche de lecture type. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ocosta83 • 9 Décembre 2018 • Fiche de lecture • 1 827 Mots (8 Pages) • 765 Vues
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FICHE DE LECTURE
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OLIVIA COSTA
PROMO 2018 - 2021
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SOMMAIRE
- Présentation de l’ouvrage
- Présentation de l’auteur
- Genre de l’ouvrage
- Thème
- Synthèse
- Présentation du soin infirmier
- Un contexte actuel dévalorisant
- L’attention particulière : première attente de la population
- Un avenir incertain pour le soin infirmier
- Définition du soin infirmier, son importance et son évolution
VI. Limites de l’ouvrage
I. Présentation du livre:
C’est un extrait de l’ouvrage Prendre soin à l’hôpital: inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante de Walter Hesbeen, publié le 1er Mars 1997 à Paris, édition Elsevier Masson (195 pages). L’extrait étudié correspond au chapitre 2 de l’ouvrage intitulé Le soin infirmier (p.43 à 70).
II. Présentation de l’auteur:
Walter Hesbeen est infirmier et docteur en santé publique de l’Université Catholique de Louvain (UCL, Belgique). Il est lauréat de la Fondation Van Goethem-Brichant pour la réadaptation; il a été directeur de plusieurs services hospitaliers puis professeur à l’école nationale de santé publique. Il est aujourd’hui responsable du GEFERS à Paris (Groupe Francophone d’Etudes et de Formation en Ethique de la Relation de Service et de Soin), professeur invité à la fac de santé publique de l’UCL à Bruxelles, membre fondateur et rédacteur en chef de la revue « Perspective Soignante ».
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages:
La qualité du soin infirmier ; Le mémoire de fin d’étude des étudiants ou encore Humanisme soignant et soins infirmiers.
III. Genre de l’ouvrage:
Cet ouvrage semble être un recueil analytique destiné aux professionnels de santé et plus particulièrement aux infirmiers.
IV. Thème:
Dans ce chapitre 2 intitulé « Le soin infirmier », Walter Hesbeen s’appuie sur des articles, études, ouvrages et textes pour expliquer ce qu’est selon lui le soin infirmier. Mais comment le définir dans sa globalité sans le dénaturer?
V. Synthèse:
1. Dans les trois premières parties du chapitre Le soin infirmier, Force et faiblesse du soin infirmier et Les petites choses constitutives du soin infirmier, l’auteur donne sa description du soin infirmier ainsi que ses atouts et ses inconvénients.
Il convient de ne pas confondre le soin infirmier avec le soin, ce dernier étant commun à tous les professionnels de santé, quels que soient leur métiers puisque leur mission à tous est de prendre soin des personnes, chacun à leur manière selon leurs compétences. Les infirmiers ne doivent pas s’approprier le soin et par ailleurs, les autres soignants doivent s’impliquer en ce sens car le patient doit être pris en charge dans sa globalité car sa personne et sa maladie ne sont pas dissociables.
Pour Walter Hesbeen, la force des infirmiers est qu’ils ont plus de possibilités de pratiquer cet art qu’est le soin que les autres soignants.D’une part ils sont très proches des personnes tout au long de la journée et d’autre part, prendre soin n’impose pas de règles restrictives. Ils possèdent donc un large panel en terme de moyens, à savoir une multitudes de petites choses peu spectaculaires mais indispensables, et de temps pour faire ce qui leur semble adapté, selon le patient et la situation qui se présente.
En contre partie, l’évolution de la médecine en faveur de la science et de la technique n’apporte que peu de crédit au soin et cela est vérifié puisqu’à présent les médecins le négligent. Dans la société, il est considéré que ces petites choses, peu observables et mesurables aussi grandes soient-elles en réalité, sont à la portée de tous et cela rends les infirmiers bien moins respectables que les scientifiques et techniciens.
Pourtant l’approche de l’humain reste complexe. Les soignants nécessitent d’avoir une observation aiguisée, faire preuve de créativité, avoir de l’intuition tout en étant spontané, subtile puis ils doivent adapter chacune de ces qualités à la situation qui se présente différemment à chaque fois.
2. La quatrième partie du chapitre, Le contexte, qui comme son titre l’indique traite le contexte actuel qui met plus en lumière la performance immédiate et crée ainsi deux statuts: celui de vainqueurs s’opposant à celui de perdant. Cette mise en concurrence fait naître une confusion entre les expressions réussir sa vie et réussir dans la vie. Les gens se cataloguent entre eux selon leurs études, leurs métiers puis ils hiérarchisent ces représentations sociales et se retrouvent, par défaut, à souffrir d’être inférieurs à certains. Ainsi, un infirmier qui éprouve du mépris pour un aide soignant est lui aussi méprisé par un médecin. Le risque étant que l’infirmier se sentant dévalorisé peut vouloir s’identifier au médecin et il pourrait alors négliger le prendre soin.
Walter Hesbeen soulève l’ambiguïté dans les représentations du métier d’infirmier qu’ont les gens. Ils éprouvent de la sympathie à l’égard des infirmières, les trouvent jolies mais en même temps les dévalorisent et ne reconnaissent pas leur travail. Il s’agirait de redorer l’image de la profession en rappelant que les « petites choses » que font les infirmiers ont un rôle décisif dans la guérison du patient, et ainsi réorienter le système dans cette perspective de soin.
3. Les attentes de la population sont le titre et le sujet de la cinquième partie du chapitre. L’auteur s’appuie sur une étude de C. Millar : À la rencontre des besoins des clients, 1996, qui évalue les attentes exprimées par la population et qui a révélé que les patients attendaient des infirmier la communication, les connaissances technique et des comportements appropriés à la situation. Il met également en lumière un très beau texte de Ruth Johnson, intitulé « Ecoutez-moi, infirmière! », publié dans l’American Journal of nursing en 1971 qui est l’appel au secours d’un patient qui souffre de ne pas être considéré, regardé, ni rassuré par l’infirmière qui le prend en charge et qui passe à côté de l’être humain qui est face à elle. Ce qu’il faut en retenir, c’est l’importance du contact relationnel aux yeux des patients qui ne demandent qu’à être respectés.
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