COMPÉTENCE 6 infirmière

PRÉSENTATION DE LA PERSONNE :

La patiente est Madame ROSE, elle a 76 ans. Elle est entrée dans le service pour se faire poser une prothèse totale de hanche à droite, car celle-ci était trop abimée et trop douloureuse. C'est la première fois que je rencontre la patiente car elle était déjà partie pour le bloc opératoire à mon arrivé le matin.

Je préviens donc l'infirmière que je vais faire le retour du bloc opératoire.

Je vois arriver une aide soignante avec ma patiente sur le brancard, je les suis donc dans la chambre. Je ferme la porte derrière moi pour une question d'intimité et de pudeur [Référence à l'UE 1.3 : respect de la dignité de la personne]. Je demande à Madame ROSE de me décliner son identité (nom, prénom, date de naissance) pour être sûre de pratique le soin à la bonne personne. Elle s'exprime difficilement et ses yeux se ferment.

Je sais que les premières minutes du retour de bloc sont importantes. Pour cela, je parle d'un ton calme et ma voix est posée.

Je la regarde dans les yeux, pour prendre en considération sa personne en tant que tel, en tant que personne unique et non pas uniquement en tant que malade. Malgré tout le monde qui gravite autour de Madame ROSE, je vois qu'elle me regarde. Je suis à proximité de son lit.

L'infirmière arrive dans la chambre, nous sommes maintenant 3 dans la chambre de Madame ROSE. Je lui explique calmement ce qu'il se passe autour d'elle, je m'assure de donner une explication précise avec un vocabulaire adapté.

J'analyse le visage de Madame ROSE, je vois qu'il est tendu, crispé, Et me dis dans un premier temps qu'elle est surement algique.

Nous aidons Madame ROSE à effectuer son transfert dans le lit. Les mouvements de Madame ROSE me semblent difficiles, elle a du mal à attraper la potence pour faire passer son bassin sur son lit. Une fois Madame ROSE installée sur son lit, j'enregistre ses paramètres vitaux. Je soulève les draps et regarde son membre opéré.

Son pansement est propre et n'est pas souillé.

Madame ROSE est tendue, je la sens crispée. Je lui demande alors sur l'échelle visuelle analogique si elle peut quantifier sa douleur, " 0 " correspondant à aucune douleur et " 10 " à une douleur atroce, insupportable. Elle me répond doucement " j'ai mal et je suis fatiguée ". Je lui explique que je vais mettre en place une perfusion d'Acupan, qui est un antalgique de palier II pour calmer sa douleur. Je cherche son consentement [Référence au cours UE 1.3 : législation, éthique et déontologie loi du 4 mars 2002 relative au droit du patient]. Madame ROSE hoche simplement la tête.

Je lui mets à proximité la sonnette et lui explique que si la douleur se réveille, qu'elle n'hésite pas à sonner. Je pars ensuite de la chambre.

Comment adapter son mode de communication en fonction de la situation ? Comment ne pas être trop dans la communication et fissurer ce début de relation de communication ? Ai-je vraiment réussit à apporter toute les informations que Madame ROSE avait besoin ?

Points

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