Analyse de pratique professionnelle "soigner c'est aussi entendre ce qui n'est pas dit"
Dissertation : Analyse de pratique professionnelle "soigner c'est aussi entendre ce qui n'est pas dit". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mina Belhouchet • 15 Juin 2020 • Dissertation • 863 Mots (4 Pages) • 817 Vues
« soigner c’est aussi entendre ce qui n'est pas dit »
Le service dans lequel j’effectue mon stage dispose de 20 lits ainsi que d’un supplémentaire dit de crise. Ils sont réparties en 2 secteurs : rouge et bleu. C’est un service de court séjours.
J’en suis à ma troisième semaine de stage quand je fais la connaissance de monsieur P, âgé de 80 ans, ils vivait chez lui avec sa femme qui est elle complètement autonome et active.
Suite à un AVC monsieur P est devenu tétraplégique et aphasique. Il est admis dans le service pour un escarre au niveau du talon gauche, Il est également exclusivement nourri par alimentation entérale.
Ce dernier semblait être dans l’incapacité totale de parler ou de s’exprimer, que ce soit par des gestes ou par des mouvements corporels mis à part cligner des yeux pour dire oui ou non.
En tournée de soir, après avoir pris ses constantes, l’infirmière me propose de Lui injecter son lovenox un médicaments pour diminuer la capacité de coagulation du sang Il empêche la formation ou l'extension des caillots dans les vaisseaux sanguins.
j’ai préparé mon plateau de soins et j’ai expliqué à mon patient que comme tous les soirs j’allais lui injecter l’anticoagulant et quand j’ai voulu piquer je l’ai prévenu « je pique » c’était vraiment perturbant de ne pas avoir une réponse mais ça me semblait important pour moi de lui expliquer mes gestes.
En sortant je lui ai rapproché la sonnette et je lui ai dit de sonner si il avait besoin de quelque chose. A ce moment précis le patient m’a pris la main et il me l’a serré fort, j’étais vraiment incapable de comprendre ce qu’il voulait me dire. Jusqu’a présent j’avais été en contact qu’avec des patients communiquant et je me retrouvais totalement démuni face à ce monsieur.
Cette situation m’a fait réfléchir sur la prise en soin des personnes non communicantes. Comment moi future soignante je devrais réagir dans une telle situation ? Comment pouvons nous prendre soin de quelqu’un si on ne peut pas identifier par la parole ses
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APP 1er stage besoins et sa volonté ? A quel point la notion de la globalité de la prise en soin est mise
en cause ?
Le rôle d’infirmière est basé en grande partie sur le coté relationnel.
Cela fait partie de ses compétences, notamment la 6ème : « Communiquer et conduire
une relation dans un contexte de soins », au travers son critère numéro 3 : « Instaurer et maintenir une communication verbale et non verbale avec les personnes en tenant compte des altérations de communication. »
Le communication entre soignant soigné est la base de toute relation. C’est grâce à cette communication que le soignant arrive à instaurer une relation de confiance avec les patients, mais dans certains cas le soignant se trouve obligé de trouver une alternative à la communication courante, c’est a dire la communication verbale par l’utilisation des mots. C’est pour cela qu’il existe d’autres moyens de communication , telle la communication non verbale : « C’est la transmission et le partage entre deux
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