Analyse de pratique professionnelle

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Analyse de Pratique Professionnelle (A.P.P.)

Semestre 2

Promotion 2019-2022

Sommaire:

• Présentation du lieu de stage
• Analyse de ma situation
• Questionnement
• Conclusion

Présentation du lieu de stage:

J’effectue actuellement mon stage pour le second semestre au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées, dépendantes (E. H.P.A.D.). Cet établissement appartient au CHU de Nîmes, le centre de gérontologie : Serre Cavalier.

Serre cavalier regroupe différentes résidences : Le Cèdre, L’Amandier, Le Figuier, L'Églantier et Le Dahlia qui est la résidence ou je me trouve.

Le service du Dahlia comprend différents secteurs : La droite (avec le rez-de-chaussée, le premier étage et le rez de jardin qui est l’accueil de jour) et la gauche (avec le rez-de-chaussée et le premier étage).

Les résidents ont une chambre qui leurs est attribués à leur arrivée, ça peut être une chambre double ou une chambre simple. Dans cette chambre, ils peuvent faire ce qu’ils souhaitent, la décorer comme ils le veulent, et même ajouter des meubles.

Dans la résidence du Dahlia, il n’y a pas de pathologie spécifique, les résidents ont de multiples pathologies : des maladies neurodégénératives comme Parkinson, Alzheimer, Huntington, mais aussi des pathologies physiques.

Les matins au Dahlia sont occupés par 1 infirmier(e), 5 aide soignant(e)s et 2 agents du services hospitaliers et l'après midi il y a 1 infirmier(e) et 4 aides soignant(e)s et 1 agent du service hospitalier, il y a aussi 1 infirmier(e) en journée. On compte aussi le cadre de santé et le médecin de service.

Présentation de ma situation:

Nous sommes le mercredi 8 avril il est 12h15 et nous allons servir les repas avec les aides-soignants. Nous servons d'abord tous les repas, puis nous nous répartissons les différents résidents que l'on va devoir faire manger. Je choisis de faire manger une résidente, madame H. Le repas se passe très bien je débarrasse son plateau puis je passe devant la chambre de madame G ou une de mes collègues qui est aide soignante la fait manger. Quand je passe ma collègue crie que madame G est en train de s'étouffer, elle la redresse, la penche en avant et lui tape fort dans le dos 2 fois mais rien ne se passe madame G est toujours en train de s'étouffer elle devient rouge et ses doigts commence à virer aux bleus. L'aide-soignante décide vite d'utiliser l'aspiration mais elle se rend vite compte que celle-ci n'est pas branché et que le filtre n'est pas propre. Pendant qu'elle essaye de brancher l'aspiration j'ai déjà posé mon plateau et je me suis positionnée à coté de madame G et je lui tape fort dans le dos pour l’aider au mieux à sortir ce qui lui bloque les voies respiratoires. Au début je n'ose pas y aller fort mais je me rends vite compte que si je ne tape pas plus fort cela ne servira à rien et cela pourrait même aggraver la situation. J'augmente donc la force de mes coups ce qui permet de faire remonter le tout et de libérer madame G. Elle n’ose pas craché ce qu’elle a dans la bouche, surement par dégoût, mais on la rassure en lui disant que tout est normal et qu’elle n’a pas a avoir honte mais qu’il faut qu’elle évacue ce qu’elle garde dans sa bouche. Après cela, elle crache le contenu de sa bouche dans une serviette. Elle est essoufflée mais elle reprend des couleurs et semble plus apaisé. Je préviens ma collègue que c’est fini, que j’ai réussi a libérer madame G.  Ma collègue me remercie pour mon aide et me félicite pour mon réflexe qui a sauvé la vie de madame G.

Suite à ce moment fort en émotion je me suis posée beaucoup de questions.

Questionnement:

• Comment savoir que notre patient fait une fausse route ?
• Comment faire si les tapes dans le dos n’avaient pas marché?
• Comment éviter la fausse route?

D'après les recherches que j’ai effectué:

On appelle dysphagie, trouble de la déglutition. En effet, on définit le trouble de la déglutition comme « un trouble du transfert de la nourriture de la bouche vers l’estomac en passant par le pharynx et l’œsophage. » Ce  trouble de la déglutition peut avoir de grave conséquence et entraîner une fausse route et par la suite  l’étouffement.  Lors d’une fausse route le bol alimentaire passe dans les voies respiratoires  et  les bloquent.

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