Analyse de la pratique professionnelle en hopital

LIEU DE STAGE

Mon stage se déroule  en psychiatrie dans le pavillon 10 d’un hôpital public de Marseille où j’y suis pour une durée de cinq semaines.

Ce pôle dessert le 3ème arrondissement de Marseille ainsi qu’une partie du 2ème. Il se compose de lieux d’hospitalistion à temps plein ou à temps partiel, de lieux de consultations, Il propose des mesures alternatives à l’hospitalisation.

Les consultations somatiques se font au sein de l’établissement ou dans d’autres hôpitaux publics de marseille.

Les examens paramédicaux se font également dans les autres hôpitaux publics.

SITUATION D’APPEL

La situation se déroule dès la première semaine de stage. J’arrive le matin à 7h et écoute la relève des infirmiers de nuit, il nous ai rappelé que Mme V a une sismothérapie à 8h dans un hôpital sud public de marseille.

Je crois Mme V dans le halle d’entrée après la relève et lui dit que je vais l’accompagner pour sa sismothérapie. Mme V tremble, s’agite et pleure lorsque je lui rappelle son rdv. Je lui dis alors de ne pas s’inquiéter, qu’elle en a déjà fait, que cela c’est toujours bien passé, et qu’il y aura une infirmière du service avec moi. parlé l’anesthésiste lors de la visite pré opératoire. Je la rassure en lui rappelant que c’est Jean son ambulancier préféré qui nous accompagne, ainsi que les différents moments de sa sismothérapie.

Lorsque l’ambulancier arrive, je lui dis que nous y allons, Mme V commence à paniquer à l’idée que je l’accompagne car je suis encore étudiante, je lui explique que je suis étudiante mais que je ne joue aucun rôle dans son rendez vous, je ne fais que l’accompagner et la soutenir et je lui rappelle également qu’il y a une infirmière Arianne avec moi.

Durant le trajet, Mme V s’agite, tremble, demande à rentrer au pavillon, elle dit avoir peur de l’anesthésie et des douleurs à son réveil, nous lui rappelons que son anesthésie ne dure seulement que quelques minutes et qu’il n’y a généralement pas de douleurs après la sismothérapie, et qu’elle n’en a jamais eu auparavant, nous lui rappelons également que lorsque l’examen est fini elle aura son petit déjeuner et pourra se reposer en chambre dès son retour, elle semble douter de nos dires car nous répète plusieurs fois « tu me le promets hein ? » . Arrivé à l’hopital, l’infirmière et moi accompagnons Mme V dans la salle où va se dérouler son examen mais ce sont les infirmières du service qui prennent le relais.

Après vingt minutes d’explications et de négociation pour essayer de la rassurer, et afin de faciliter la pause de cathéter par une infirmière du service, Mme V se calme légèrement, l’anesthésiste arrive et lui injecte petit à petit les produits anesthésiants tout en lui parlant afin de la rassurer.

Dans cette situation, je me suis sentie désarmée et inutile car je n’ai pas réussi à apaiser les peurs de Mme V malgré toutes les informations que j’ai pu lui donner et toutes les stratégies que j’ai pu mettre en place.

ANALYSE DE LA SITUATION

Lors de cette situation, les activités et compétences que j’ai mis en liens sont :

Tout d’abord avec l’activité 1 « observation et recueil de données cliniques », j’ai pu voir que ce patient était angoissé, stressé par l’exament qu’elle allait subir, par l’anesthésie et la peur de la douleur au réveil.

La compétence 6 qui est « communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins » est aussi présente car j’ai essayé de la rassurer, de lui parler et de lui expliquer le déroulement de cet examen qu’elle connaissait déjà et lui rappeler les bénéfices de ce dernier.

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