Les effets de l'évolution des formes d'organisation du travail sur les conditions de travail
Dissertation : Les effets de l'évolution des formes d'organisation du travail sur les conditions de travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lelievivi • 12 Mars 2024 • Dissertation • 1 026 Mots (5 Pages) • 347 Vues
Quels sont les effets de l'évolution des formes d’organisation du travail sur les conditions de travail ?
PLAN
I - Le modèle taylorien joue encore et toujours un rôle important
Décomposition du mouvement et chronométrage des tâches par des ingénieurs et des contremaîtres qui conçoivent le processus de production et le contrôlent. Hiérarchie stricte. Division extrême du travail (« parcellisation »), plus besoin d'ouvriers qualifiés. Travail répétitif. Rémunération en fonction de la productivité (paiement « à la pièce »)
Frédérick Taylor : « Les principe du management scientifique « 1911
… environ 18 % des salariés en Europe travaillaient encore dans ce type d'organisation en 2010
II - Mais les nouvelles formes d’organisation post tayloriennes qui se sont dvp ont des effets ambivalents sur les conditions de travail
Les caractéristiques des organisations post-talyoriennes ; flexibilité, polyvalence, management participatif
Flexibilité : capacité d'une entreprise à adapter rapidement sa production à la demande (la flexibilité externe quantitative qui permet de faire fluctuer les effectifs de l’entreprise en fonction des besoins en ayant recours aux licenciements et aux contrats de travail de courte durée (CDD) )
chez Peugeot, l'usine de Sochaux a recruté 1000 employés en CDD pour répondre à l'augmentation des commandes en fin d'année
Polyvalence : capacité d'un travailleur à exercer plusieurs tâches différentes
Exemple : dans un supermarché, une caissière peut aussi remplir les rayons ou accueillir les clients à l'entrée. Dans un lycée, une secrétaire peut répondre au téléphone, taper des courriers pour le proviseur, trier des dossiers...
Management participatif : méthode de direction des entreprises valorisant l'autonomie et la responsabilité des travailleurs pour mieux les impliquer
les ouvriers sont associés à l'organisation de leur travail : ils décident par exemple ensemble de leur planning de travail ou de leurs vacances ; les managers sont plus des « coachs » qui encouragent les ouvriers que des chefs qui décident à leur place
! la relation hiérarchique et la division verticale du travail semble moins forte… (mais elle demeure !)
III - Le développement du numérique contribue également à transformer l’organisation du travail et le monde de l’emploi
Numérique : ensemble des technologies liées à l'informatique, aux télécommunications et à internet
L'usage des outils numériques brouille la frontière entre travail et vie privée
! un grand nombre de salariés utilisent les outils numériques sur leur lieu de travail à des fins personnelles… c'est une pratique tolérée dans certaines limites … inversement, beaucoup de salariés continuent de travailler en dehors de leurs horaires habituels en raison des outils numériques, ce qui pose la question d'un droit à la déconnexion
Le travail est-il encore facteur d’intégration sociale aujourd’hui en France ?
PLAN
Intégration : situation dans laquelle les parties d'un ensemble sont dans une relation étroite et/ou ont tendance à se rapprocher.
L'intégration d'un individu à des groupes sociaux désigne le processus par lequel l'individudéveloppe des liens avec la société qui l'entoure.
I - Le travail demeure une source d’intégration essentiel en créant du lien social
- Le travail est l’élément central de la solidarité organique théorisée par Emile Durkheim
Un sociologue français (1858-1917). Il distingue la solidarité mécanique, qui repose sur la similarité des individus au sein de certains groupes sociaux, comme par exemple la famille, et la solidarité organique, qui repose sur le lien de complémentarité entre individus différents, comme par exemple dans le monde du travail
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