L’enracinement social de la mortalité routière de Matthieu Grossetête
Compte rendu : L’enracinement social de la mortalité routière de Matthieu Grossetête. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mlouane • 13 Novembre 2023 • Compte rendu • 867 Mots (4 Pages) • 126 Vues
Séance 4 : L’enracinement social de la mortalité routière de Matthieu Grossetête
Matthieu Grossetête montre que la sociologie ne parle pas beaucoup des taux de mortalité routière, ces taux sont plus évoqués par la démographie ou l’accidentologie. Celles-ci répertorie les accidents de la route mais nous n’avons pas de réelles informations sur les taux de mortalité routière. Cela montre alors qu’il y a une inégalité dans les taux sociaux d’accident.
Cependant, on remarque que le taux de personnes tuées dans un accident de la route n’est pas toujours renseigné. Néanmoins, celui des personnes blessées regroupe plus d’information et ces rapports parlent souvent de la gravité de l’accident avec les lésions qu’on eu les personnes.
Lors d’un accident de la route l’enregistrement administratif ne renseigne pas toujours la catégorie socio-professionnelle des individus et bien souvent, ils sont placés dans la catégorie « autre » notamment lorsqu’un jeune est impliqué dans un accident car ils n’appartiennent à aucune catégorie de PCS alors que ce sont ceux qui ont le plus de risque d’avoir des accidents.
De plus, chez les jeunes les accidents de la route sont plus ou moins importants en fonction du milieu social du fait de la crise d’adolescence mais celle-ci atténue les différences sociales.
Par exemple : les jeunes de milieu défavorisés roulent avec de moins bonnes voitures que les jeunes de milieu favorisé et vont chez le garagiste qu’en dernier recours car ils sont plus pauvres et ont des problèmes financiers. De même les jeunes conduisent parfois sans assurance voir sans permis ce qui crée une surmortalité chez les jeunes.
Grossetête montre qu’il y a également une surmortalité chez les jeunes de milieu défavorisés car ils ont du mal à s’insérer dans la sphère du travail, les espaces scolaires et culturels du fait de leur milieu, ils s’exposent donc au mécanisme d’autodestruction ( désigne un ou plusieurs actes destructeurs du soi chez un individu ).
Alors ils éprouvent divers sentiments tels que l’anxiété, l’angoisse voire même ressentent un manque de sommeil et cela a des répercussions sur leur vie. Mais conduire lorsqu’on est mal psychologiquement ce n’est pas l’idéal et ça aura plutôt tendance à créer encore plus d'accidents routiers.
On peut aussi remarquer que les jeunes qui sortent tout juste de la scolarité et qui détiennent seulement un CAP, le bac ou aucun diplôme et qui ont un faible niveau d’instruction social possèdent un statut précaire et auront plus tendance à avoir un comportement déviant et avec les années seront de plus en plus déviants.
Par exemple : un homme de 20 ans qui ne sait pas garder un emploi ni un apprentissage est mort au volant d’une voiture qu’il avait volée quelques jours plus tôt. Il n’avait pas le code donc pas le permis, il était déprimé et n’avait pas le moral c’est ce pourquoi il a volé cette voiture.
Mais les jeunes issues de milieu populaire conduisent parfois dans le but de se suicider ce qui provoque aussi une partie des accidentée de la route.
Par exemple : un jeune garçon de 17 ans ne s’est pas arrêté à un stop et a continué sa route dans le but de se faire percuté par une voiture mais il a percuté le mur d’en face, il voulait mettre fin à ses jours et avait laissé une lettre d’adieu.
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