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Le mouvement BLM : un renouveau dans l’engagement politique ?

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Par   •  18 Octobre 2023  •  Guide pratique  •  1 052 Mots (5 Pages)  •  168 Vues

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GRAND ORAL SES

Problématique : Le mouvement BLM : un renouveau dans l’engagement politique ?

Thèmes concernés : l’engagement politique et la justice sociale

Plan :

  1. Introduction
  • Explication mouvement BLM
  • Annonce problématique et plan
  1. L’engagement politique : la base d’une démocratie
  • Qu’est-ce que l’engagement politique ?
  • Il peut être collectif ou individuel
  • Il est nécessaire au bon fonctionnement d’une démocratie
  • Désigne celui qui mène une action dans la société et désigne toutes formes d’actions motivées par des idéaux politiques
  • Au sens large il regroupe les activités par lesquelles les citoyens tentent d’influencer la sélection des dirigeants et les décisions qu’ils prennent
  • 4 formes diverses : le vote, le militantisme, l’engagement associatif, et la consommation engagée
  • Le vote est en déclin ce qui ne veut pas dire que l’engagement politique l’est
  • Depuis les années 1960 : un renouvellement des formes de participation politique avec une transformation des revendications collectives
  1. Le militantisme : une forme permettant de transformer les revendications collectives OU les modifications du militantisme
  • Désigne la participation durable à une action collective dont l’objectif est la défense d’une cause
  • Place centrale dans l’engagement politique depuis les années 1960
  • Passage de revendications matérielles avec le travail à des revendications immatérielles avec les luttes contre les discriminations
  • Etre militant = être un adhérent actif pas simplement un adhérent
  1. Les mutations de l’engagement militant
  • En France, jamais plus de 5% d’adhérent à un parti politique et aujourd’hui 1 à 2% et 8% de syndiqué (données plus faible si on ne compte que les adhérents actifs)
  • Militantisme associatif environ 30%
  • Depuis les années 1990-2000 apparition d’un nouveau militantisme
  • Remplacement « militantisme total » du passé par un engagement « distanciée »
  • Engagement « distancié » : la hiérarchie est moins verticale et devient de plus en plus horizontale c’est-à-dire que les militants acceptent de moins en moins l’autorité des leaders, un engagement sur des formes circonscrites, plus ponctuel, plus individuel
  1. Les propriétés sociales des militants
  • Chez les militants politiques et syndicaux :
  • Surreprésentation parmi les militant des catégories les plus dotés en capitaux (plus on a de capitaux plus on est militants actifs)
  • Ex : travaux de Frédéric Sawicki et Remi Lefebvre sur le PS, celui-ci serait devenu un parti de cadres diplômés
  • Ex : le PC a longtemps été le parti de la classe ouvrière, les militants du parti étaient recruter parmi « l’aristocratie ouvrière » (les métallurgistes hautement qualifiés, les cheminots). Aujourd’hui le PC est constitué d’une petite classes moyennes intellectuelles
  • Surreprésentation des hommes dans les partis politiques malgré une amélioration
  • En 2011, il y avait 5% de femmes au sein de la présidence et 13,8% en tant que conseillères. Et en 2015, on peut apercevoir une augmentation, ainsi les femmes représentaient 9,9% des personnes à la présidence et 50% des postes de conseillers.
  • Plus récemment le nouveau gouvernement formé par Elisabeth Borne a une parité parfaite avec 14 hommes pour 14 femmes.
  • Les rétributions qu’offrent le militantisme
  • Le militantisme permet d’acquérir de l’entre soi, de créer un « nous »
  • Ex : RN
  • Il existe aussi des rétributions matérielles
  • Ex : des postes plus hauts placés
  • Présent notamment dans les partis de cadres comme le PS
  • Le militantisme apporte une élévation des compétences
  1. Le mouvement BLM : une nouvelle forme de mouvement social
  1. La naissance du mouvement
  • Le mouvement est né en 2013, osus la mandature d’Obama, après l’acquittement de George Zimmerman, le coordinateur d’une surveillance de voisinage blanc qui a tué par balles Trayvon Martin, un adolescent noir de 17 ans non armé.
  • Il a été lancé par trois femmes afro-américaines impliquées dans des mouvements communautaires : Alicia Garza, Patrisse Cullors et Opal Tometi.
  • Le mouvement est très vite devenu national et international
  1. L’originalité de ce mouvement transnational
  • Un nouveau mode de communication utilisé par le mouvement
  • On doit l’apparition de ce mouvement aux réseaux sociaux En effet, Alicia Garza a écrit sur Facebook un message intitulé « A Love Note to Black People » dans laquelle apparaissait : « Our Lives Matter, Black Lives Matter ». Patrisse Cullors a répondu : #BlackLivesMatter. Le mouvement était né
  • L’hashtag Black Lives Matter est immédiatement énormément utilisé sur les réseaux comme Facebook et Twitter
  • Deux ans plus tard l’hashtag se transforme en slogan avant de devenir un mouvement social regroupant une vingtaine de sections éparpiller aux Etats-Unis
  • Ces nouveaux modes de communications permettent la mondialisation du mouvement
  • Il y a une section au Ghana
  • Le mouvement revendique bien plus loin que la brutalité policière, il prend également en compte les revendications au sujet de toutes les formes de discrimination, les droits des personnes homosexuelles, transsexuelles, les injustices socioéconomiques ainsi que des questions métaphysiques et éthiques
  • Le mouvement fonctionne avec un réseau horizontal d’organisations militantes locales travaillant dans les communautés de couleur. Bien que des leaders aient émergé à la tête du mouvement, sa structure décentralisée facilite la multiplication de voix nouvelles, notamment par l’utilisation des réseaux sociaux et des mobilisations collectives.
  • Les femmes sont plus militantes que les hommes dans ce mouvement
  • Les répercussions politiques de BLM sur les mobilisations citoyennes, les politiques publiques, les discours médiatiques, les recherches scientifiques, etc
  • Manifestations (ex : La vérité pour Adama)
  • Des actions « coup de poing » comme le #BlackOutTuesday (des artistes, des entreprises, mais aussi des gens ordinaires ont publié un carré noir sur les réseaux sociaux pour signifier leur appui au mouvement le mardi 2 juin 2020)
  • Blocages de route avec les dies-in
  • De nouveaux acteurs :
  • Les jeunes des quartiers « qui ne se mobilisent jamais »
  • Des personnalités « qu’on n’avait jamais vues avant »
  • Des « gilets jaunes » « qui n’imaginaient pas avoir des points communs avec cette lutte »
  • Des lycéens militants du climat « qui veulent que le monde change »
  • Des Blancs plus aisés aussi « qui commencent à comprendre qu’ils ont leur part dans ce combat ».

  1. Conclusion
  • Le mouvement BLM constitue bien un renouveau dans l’engagement politique car c’est une forme de militantisme avec des aspects différents que les aspects traditionnels du militantisme
  • Ouverture : contrairement aux idées reçues les jeunes s’engagent en politique certes pas par les formes traditionnelles comme le vote mais ils très présent dans les formes comme le militantisme, ou encore la consommation engagée. Les nouvelles générations trouvent la participation non conventionnelle de plus en plus légitime et se détourent du vote.

Sites :

https://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2017-2-page-175.htm

https://www.monde-diplomatique.fr/mav/149/LAURENT/56379

https://journals.openedition.org/slaveries/4127

https://www.cairn.info/revue-politique-americaine-2016-2-page-15.htm

https://journals.openedition.org/gc/15201

https://www.pimido.com/sciences-humaines-et-sociales/sociologie/dissertation/devient-on-militant-538247.html

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