Faut-il de l'argent pour être bon à l'école ?

"Faut-il de l'argent pour être bon à l'école ?"

Introduction (2 minutes) :

aujourd'hui , nous nous pencherons sur la question suivante : "Faut-il de l'argent pour être bon à l'école ?". Cette interrogation s'inscrit pleinement dans le programme de Sciences Économiques et Sociales de Terminale, notamment dans les thèmes liés aux inégalités sociales et au rôle de l'éducation dans la société.

Par "être bon à l'école", nous entendrons ici la capacité à obtenir de bons résultats, à s'épanouir et à réussir son parcours éducatif. Et par "argent", nous ferons référence aux ressources financières des familles, qui peuvent influencer l'accès à certains biens et services éducatifs. Dans un premier temps, nous verrons en détail comment l'argent peut jouer un rôle déterminant dans la réussite scolaire. Puis, nous examinerons les limites de ce lien, montrant que d'autres facteurs entrent en jeu. Enfin, nous ouvrirons sur la possibilité de réduire le poids de l'argent dans l'éducation.

Partie 1 : Le rôle prépondérant de l'argent dans la réussite scolaire (5 minutes) :

L'argent apparaît comme un levier essentiel permettant d'accéder à de meilleures conditions d'éducation et de développer un capital culturel favorisant la réussite scolaire.

En effet, les ressources financières des familles peuvent avoir un impact décisif sur les performances de leurs enfants.

Tout d'abord, les familles les plus aisées peuvent inscrire leurs enfants dans des établissements scolaires de meilleure qualité, souvent plus coûteux mais offrant de meilleures conditions d'apprentissage. En effet selon les dernières données du ministère de l'éducation nationale, le taux de réussite au BAC dans les lycées privés est de 98%, soit 4 points de pourcentage de plus qu'en public.

Les écoles privées disposent généralement de classes à effectifs réduits, d'équipements performants, d'un suivi personnalisé des élèves. Autant d'éléments qui facilitent la réussite.

Au-delà de l'accès aux meilleures écoles, l'argent permet également aux familles favorisées d'offrir à leurs enfants une implication familiale importante dans leur scolarité. Cette implication familiale passe par le financement des cours de soutien, de l'aide aux devoirs, ou encore des séjours linguistiques. Tous ces suppléments éducatifs constituent de précieux atouts pour s'épanouir et progresser à l'école, développer un capital culturel.

Par ailleurs, le niveau de vie et le capital culturel de la famille influencent grandement les performances scolaires. De nombreuses études ont en effet montré que les enfants issus de milieux aisés et éduqués obtiennent de meilleurs résultats que ceux de milieux populaires.

Par exemple selon une étude de L'INSEE en 2017 où l'on a fait passer aux élèves de CM2 une épreuve de dictée et une épreuve de calcul, les enfants ayant fait le plus de fautes d'orthographe sont les enfants dont les parents sont sans emploi. A l'inverse, les enfants de cadres sont ceux

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