Place Des Femmes

Dans un contexte actuel ou la femme s’autonomie de plus en plus et tente de s’affirmer sur l’homme, la question de l’égalité homme/femme est plus que d’actualité.

Il fut un temps ou la question ne se posait même pas, ou la femme était bien évidemment soumise à l’homme, avec comme rôle celui de femme au foyer, destinée à constituer une famille et à prendre soin de celle-ci. Peu à peu la femme a acquis un désir grandissant de s’instruire, de s’autonomiser en dehors de la sphère familiale, de s’affirmer et se libérer, notamment professionnellement. Le phénomène du féminisme émerge dans le siècle des Lumières ou elles désirent avoir plus de droit. L’idée d’égalité entre les sexes est donc une question qui suscite de nombreuses contradictions.

Ainsi la place de la femme au sein de la société est-elle comparable à celle de l’homme ? Ont-elles acquis les mêmes opportunités et peuvent-elles occuper le même rôle qu’un homme ? À vouloir toujours plus s’affirmer est-elle devenu l’égal de l’homme en tant que femme ou n’aurait-elle pas plutôt mis sa féminité de côté pour en arriver au même niveau que l’homme ?

I. La place de la femme, primitivement différente

A) Une inégalité homme femme ancrée dans l'histoire

Force est de constater , en se penchant sur l'histoire des civilisations méditéranéennes pour ne citer que celles là que , même s'il lui arrive d'être glorifiée pour son rôle de porteuse de vie, la Femme tient une place de second plan dans à peu près toutes les civilisations antiques. La femme n'a son titre que par rapport a un homme, et elle est bridée dans tous les aspects de la vie sociale par les hommes qui l'entourent, père, frère, mari. Dans la grece antique cela se traduit par exemple par l'impossibilité d'acceder aux pouvoirs politiques, et à ce titre , au droit de citoyenneté. Economiquement parlant elle dépend aussi de son mari, et on retrouve ce schema chez les Romains. Il est cependant important de nuancer tout cela car il existe également a travers l'histoire des modèles de sociétés ou la femme était beaucoup plus indépendante et jouissait non seulement d'une meilleure image mais aussi de meilleurs privileges. C'est le cas par exemple des femmes celtes, les gauloises. La femme celte n'était ni effacée ni passive, elle ne jouait pas un rôle secondaire, comme à Rome ou en Grèce. Cet aspect des choses est inhérent à la nature de la culture celtique, dans la spiritualité qui servait jadis de ciment à celle-ci, le principe divin supérieur n'était pas masculin mais bien féminin. Les Celtes avaient un grand respect de la femme qu'ils ont toujours considérée comme un être moralement supérieur, tandis que les Germains et les Romains en ont fait un être hypocrite et mensonger.

Il est certain que la popularisation des religions monothéistes joue un rôle déterminant pour la place de la femme, puisqu'elle y est inscrite dans une vision plutôt mysogyne. En effet Thomas d'Aquin (un célebre théologiste de l'ordre républicain du 13e siècle) enseignait que les femmes qui naissent sont des anomalies et c'était sa principale raison d'exclure les femmes de l'ordination. "Il

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