Mariage et jeunesse

Etant considéré comme l’une des plus vielles institutions à travers l’histoire, le mariage se présente comme un élément constituf des sociétés humaines, il ne cesse pas de se transformer au cours du temps et du contexte mais en gardant une visée principale : Fonder une famille.

En effet les changements rapides qu’a connu le Maroc sur tous les plans (politique, économique, social, culturel), ainsi le brasage des autres cultures ont influencé la manière dont le mariage est perçu et pratiqué à un point où les jeunes mettent en question la pertinence du mariage et s’interrogent sur d’autres alternatives qui peuvent le remplacer.

Le quatrième article du code de la famille défini le mariage comme étant : « un pacte fondé sur  le consentement mutuel et une union  légale et durable, entre un homme et une femme. Il a  pour fin la vie dans la fidélité, la pureté et la fondation d’une famille stable sous la direction des deux époux conformément aux dispositions du code. »

Bien que le Haut-Commissariat au Plan a constaté que le projet de se marier pour fonder un foyer familial constitue l’une des préoccupations majeures pour plus de 48,6% en milieu urbain et de 41,2% en milieu rural. Cette proportion est plus élevée parmi les garçons (57,6%) que parmi les filles (34,1%) d’une façon générale, le mariage représente pour, 2 jeunes sur 3, une valeur de référence justifiée par le désir de stabilité ou des raisons religieuses.  

Afin de construire une idée sur la perception du mariage chez les jeunes au Maroc, nous avons décidé de se plonger dans le terrain en menant une enquête qualitative avec des jeunes selon le sexe et la situation familiale, nous avons choisis comme méthode d’entretien ; l’entretien semi-directif qui est une technique d’enquête qualitative fréquemment utilisée dans les recherches en sciences humaines et sociales, il permet d’orienter en partie semi-directif le discours des personnes interrogées autour de différents thèmes.

Notre grille d’entretien a été répartie en cinq volets autour desquels s’articulent des questions ouvertes pour bien éclairé le thème choisit, nos entretiens ont été menés avec un homme non marié ainsi qu’une femme non mariée.

La durée de nos entretiens s’articulait entre 45 et 60 minutes, dont on a utilisé l’enregistrement vocal comme outil pour faciliter le recueil des données bien après le consentement des personnes interrogées.

En menant nos entretiens on a rencontré un nombre d’obstacles entravant leurs déroulement à savoir des obstacles liés à la compréhension des questions, des réserves et dans des cas l’abstinence de répondre à certains questions notamment celle qui concerne le volet de la sexualité.

Pour dépasser ces difficultés on a essayé de faire appel à des techniques acquises durant notre formation académique essentiellement dans la matière d’enquête sociale  et la méthodologie de recherche en sciences sociales.

Des questions de relance se sont avérées nécessaires pour clarifier les questions et inciter les interviewés à répondre aux questions qu’ils y émettent des réserves.

Vu la répartition des groupes selon des volets, nous allons analyser le volet relatif aux changements économiques liés au mariage ce dernier comporte trois questions qui sont comme suit :

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