Fiche De Lecture: 3 Leçons Sur La Société Post-industrielle de Daniel Cohen
Dissertation : Fiche De Lecture: 3 Leçons Sur La Société Post-industrielle de Daniel Cohen. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pumpkyn • 14 Décembre 2012 • 2 576 Mots (11 Pages) • 2 553 Vues
Fiche de lecture sur l’ouvrage de Daniel Cohen :
Trois leçons sur la société post-industrielle
1-Présentation de l’auteur
Daniel Cohen est un économiste français né le 16 juin 1953.
Il a étudié quelques années à l'Ecole normale supérieure avant de préparer deux doctorats et l'agrégation en sciences économiques en 1979, 1986 et 1988. Il est par ailleurs agrégé de mathématiques et de droit. Il entreprend de dispenser son savoir en enseignant sa discipline de prédilection dans des établissements prestigieux, comme l'Ecole d'économie de Paris.
De plus il a obtenu de nombreux prix et décorations tel que Lauréat de l’Association française de sciences économiques (1987), le Prix du Livre d’économie 2000 ou bien encore Lauréat du prix européen 2000.
bibliographie
On peut citer quelques ouvrages qu’il a écrit puisque il en a de nombreux à son actif :
La prospérité du vice publié le 4 septembre 2009 et édité par Michel Albin. Ce livre tente de montrer comment l'économie façonne la société au fil du temps, de l'Empire romain aux traders de Wall Street, des sociétés agraires du XIXe siècle au règne des services immatériels de notre époque. On y apprend par exemple que le niveau de vie d'un ouvrier en 1850 n'était pas plus élevé que celui d'un paysan à Babylone 200 ans avant J.-C. On comprend que les actions visant à réduire les inégalités sont aléatoires et que les disparités de toutes sortes ont d'ailleurs souvent un effet stimulant sur le capitalisme. On suit les grandes découvertes en mesurant la part de hasard ou même d'accident. On s'initie au commerce de l'argent et à ses développements en parcourant la planète.
La mondialisation et ces ennemis publié le 9 mars 2005 aux éditions Hachette Littératures. Cette ouvrage parle de deux camps opposés à la mondialisation, d'un côté, les mollahs dénonçant l'Occident et la corruption du monde, de l'autre, les ennemis du capitalisme qui soulignent l'oppression exercée sur les peuples. L'auteur démontre que ces différents courants sont contredits par la réalité des faits, soulignant que la mondialisation est un processus non achevé.
2-Présentation de l’œuvre
Cette ouvrage « Trois leçons sur la société post-industrielle » est un ouvrage publié en 2006. Il reprend en partie les interventions de D. Cohen dans le cadre du cycle de conférences Grand Angle et revient sur l'essoufflement de la société industrielle. Il tente de savoir comment la mondialisation contribue à en modifier les formes. Et D. Cohen cite les raisons pour lesquelles la régularisation de la société post-industrielle semble si difficile. Et enfin en quoi les bouleversements économiques peuvent avoir de graves conséquences sur les inégalités sociales ainsi que les problèmes d’intégration sociale.
3-Résumé analytique
A) Introduction
On peut commencer par dire que l’auteur soutient la thèse que la présence d’entreprise est un facteur primordiale dans l’existence du capitalisme. En fait, le capitalisme est basée sur le fonctionnement du marché, par conséquent celui des entreprises. L’introduction nous permet de savoir de quoi Cohen va nous parler, c'est-à-dire des ruptures qui ont conduit le capitalisme du XXème siècle à la destruction méthodique de cet héritage et donc au passage de la société au XXIème siècle.
La société industrielle du XXème siècle est basée sur la production et la protection ; elle aborde en effet une question économique et une question sociale. Tandis que la société capitaliste du XXIème siècle est davantage basée sur la production et notamment sur la sous-traitance. Dans cette société, le coût de conception est plus important que le coût de fabrication, ce qui explique le recours à la sous-traitance et aux pays à faible coût de main d’œuvre. En effet, la société post-industrielle, selon Jean Fourastié, est une société de services où le client a plus d’influence que le patron lui-même sur la production. La prise en compte des goûts des consommateurs est un élément indispensable pour avoir une demande satisfaisante. Selon Daniel Bell, la société post-industrielle est également une société de la connaissance et de la communication.
L’introduction présente les différentes parties de l’ouvrage. Dans un premier temps, Daniel Cohen abordera la première leçon, expliquant les raisons de l’essoufflement de la société industrielle du XXème siècle. Dans un second moment, la deuxième leçon développera la mondialisation et ses répercussions sur la société. Et enfin dans un dernier moment, la troisième leçon posera les questions de savoir si il y a un modèle social européen.
B) Leçon n°1 : L’ère des ruptures
La fin de la société industrielle est caractérisé par un grand changement. C’est en effet une troisième révolution industrielle qui se prépare, avec une nouvelle façon de concevoir le travail humain. Elle est également caractérisée par une révolution culturelle qui éveille l’individualisme contemporain. La mondialisation se fait sentir par une autorégulation du marché.
La révolution technologique
Schumpeter a dit qu’on avait une révolution toutes les 70 ans Celle-ci se manifeste dans les années 1970 par l’apparition de nouveaux moyens de communication et de l’étendue de l’informatique. C’est un des outils de la mondialisation, permettant une meilleure circulation des informations à travers le monde entier.
La révolution sociale
Une nouvelle organisation du travail est mise en place pour une meilleure adaptabilité à la demande. Les caractéristiques de celle-ci sont la réactivité, la qualité et l’optimisation de l’appareil productif. Les salariés doivent désormais être polyvalents et ont davantage de responsabilités au niveau hiérarchique. La production est désormais sur mesure grâce à une plus grande flexibilité du travail ; ce qui nous rappelle le toyotisme des années 1960 au Japon.
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