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Résumé: La fin de la famille moderne

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Par   •  17 Août 2016  •  Dissertation  •  1 527 Mots (7 Pages)  •  1 240 Vues

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NOM         BEAUSÉJOUR MALENFANT         PRÉNOM         MYLÈNE

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NUMÉRO D´ÉTUDIANT                 TRIMESTRE         hiver[pic 3]

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ADRESSE         

             CODE POSTAL         [pic 5]

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TÉLÉPHONE         Domicile                 Travail        -

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         Cellulaire         -

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COURRIEL        

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        NOM DE LA PERSONNE TUTRICE        

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DATE D’ENVOI              

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Réservé à l’usage de la personne tutrice

DATE DE RÉCEPTION                      DATE DE RETOUR             [pic 14]

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NOTE              

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La fin de la famille moderne

        

Crise de l’institution familiale et errance existentielle

Aujourd’hui, notre société a besoin d’un modèle pour la guider dans ses comportements au quotidien. Les individus vivent une crise d’identité. Les couples ne savent plus comment gérer leur séparation. Leurs conflits personnels se retrouvent alors devant les tribunaux comme s’il ne s’agissait pas pour eux de simples désaccords mais plutôt de droits de la personne. Les juges doivent donc s’adapter à ces nouvelles situations et quasiment agir en tant qu’intervenants conjugal.

Une autre difficulté moderne se retrouve dans notre vocabulaire : nous ne savons plus comment identifier nos partenaires. Comme si les couples d’aujourd’hui manquaient d’assurance, comme s’ils n’osaient pas assumer leur union. Une autre preuve que nous sommes en crise d’identité, ce sont les rôles que chaque membre de la famille avaient auparavant qui ont désormais disparu. Il n’existe plus de modèle de famille idéal. Nous ne voulons plus instaurer de normes en matière de famille.  Les rôles n’étant pas clairement établi, nous ne pouvons prévoir les problèmes que risque de vivre les familles.

La violence actuelle au sein des familles est le résultat d’une crise d’identité. Elle n’est plus utilisée comme autrefois pour éduquer, elle est plutôt devenue le résultat d’une rancœur vécue par les parents qui se répand sur les enfants. Ces enfants risquent par le fait même de vivre des problèmes et des maladies auparavant «réservés» aux adultes. Désormais, le droit d’être parent est exigé de la part de tous, peu importe notre situation, il n’y a plus de portrait de famille idéale, ce qui ouvre la porte à n’importe quel scénario.

Le rapport à l’enfant

Il existe actuellement un manque de position autoritaire vis-à-vis des enfants. Les parents et les enseignants prétendent agir en raison de leur amour plutôt qu’à cause de leurs rôles, comme s’ils n’osaient pas s’affirmer. Cette façon de faire est en train d’ouvrir la porte à des enfants condescendants, n’ayant pas de respect pour l’autorité. Ce problème de position amène l’enfant à croire que tout est négociable. L’éducation moderne contraint les enfants à ne pas se comporter comme des enfants. Nous pourrions examiner quelques sujets concernant le rapport à l’enfant moderne. Par exemple, les traités qui suggèrent aux parents de laisser leur enfant se conduire comme bon leur semble, ou encore les troubles reliés à l’enfance, tels les enfants meurtriers. Nous devrions étudier les liens entre les difficultés liées à l’école et celles de la famille.

Le problème de la sous-fécondité

Les individus d’aujourd’hui ne font plus autant d’enfants qu’autrefois. Dans les générations antérieures, le mariage était directement lié au désir de fonder une famille. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La démographie historique française a essayé de discerner les sources de motivations à enfanter. Maintenant, les sociologues essaient d’analyser comment arrive le désir de mettre au monde un enfant, ou le désir de ne pas en avoir. Ce problème est dû entre autre à l’envie de vivre une expérience, dont le but est atteint après avoir eu un ou deux enfants seulement.

Le tournant des années soixante

Le sociologue Louis Roussel a étudié le tournant des années soixante. Il constate qu’un revirement de situation survient tout juste en 1965. Cette année-là concorde avec l’arrivée à l’âge adulte de la génération des baby-boomers. Il croit que quelque chose a dû changer à cette époque dans la façon d’éduquer les enfants. L’«essayiste» François Ricard apporte une explication à ce changement drastique. Les parents des baby-boomers ont grandi pendant la guerre et lorsque toutes ces perturbations ont été enfin terminées, ils ont eu envie de vivre pour eux-mêmes. Cette mentalité se reflètera dans leur façon d’éduquer leurs enfants. En effet, les baby-boomers auront le désir de profiter de leur vie et de rester jeunes longtemps. Lorsqu’ils fondent une famille, c’est parce qu’ils ont décidé que c’était le moment. Aujourd’hui encore c’est cette attitude que l’on perçoit chez les jeunes adultes.

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