Dissertation: La force peut-elle être au service de la justice sans que le processus soit inversé ?
Note de Recherches : Dissertation: La force peut-elle être au service de la justice sans que le processus soit inversé ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mma62 • 26 Novembre 2014 • 1 048 Mots (5 Pages) • 1 376 Vues
Dissertation
« La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique ».
La justice est le droit de dire ce qui est légalement juste ou injuste, condamnable ou non, ce qui est le droit. La force est toute chose qui par son influence, sa puissance, est capable d'agir sur les autres choses, de s'imposer. L'impuissance est ce qui est dépourvu d'efficacité, qui n'a pas d'effet, de résultat utile. Puis la tyrannie est une conséquence indésirable de la démocratie c'est à dire de la souveraineté du peuple, par laquelle une majorité peut opprimer une minorité si la démocratie n'est pas accompagnée de la reconnaissance de certains droits pour protéger les minorités c'est à dire un état d'infériorité.
L'ordonnance criminelle dite de 1670 est un code de procédure pénale entré en vigueur au 1er janvier 1971 jusqu'à la révolution française.
La force peut-elle être au service de la justice sans que le processus soit inversé ?
Il sera question dans la première partie de voir comment la justice et la force se complètent-elles (I) puis la seconde partie traitera de l'indépendance de la justice et de la force (II).
La justice sans la force, le système juridique est organisé autour d'axes fondamentaux qui en constitue l'ossature, en donne les lignes de force ainsi que des éléments de compréhension. Un système juridique peut se passer de règle mais ne peut pas se passer de juge, il est tenu de statuer sinon il commet un délit de justice. Blaise Pascale cite « la justice sans la force est impuissante » c'est à dire la justice comme norme du droit a besoin de l'institution judiciaire pour s'appliquer sinon elle est impuissante ; « pour faire que ce qui est juste soit fort » signifie qu'il faut la rallier à l'institution judiciaire pour faire appliquer l'idéal de justice. La possibilité pour la justice de s'appliquer est liée à la sanction, dans une double fonction réparatrice et dissuasive. En effet il est juste de suivre la justice cependant on peut décider de ne pas s'en remettre à la justice c'est à dire qu'il y a aucune nécessité à obéir à la justice car si quelqu'un décide de ne pas être juste la justice dispose d'aucun moyen pour l'en empêcher.
La force sans la justice, elle peut être prise comme vertueuse c'est à dire au service de la justice, c'est alors un instrument du judiciaire et donc une puissance qui défend la justice. La force a l'avantage d'être très reconnaissable et sans dispute c'est à dire qu'elle règle un litige sans qu'il n'y est de représailles ou quasiment pas. Pascale cite « la force sans la justice est tyrannique » ce qui signifie qu'appliquer la force indépendamment de la justice c'est de la violence et cela revient à n'avoir aucune légitimité ; « que ce qui est juste soit fort » c'est à dire que la force modifie l'idéal de justice et donc laisse penser que ce qui est accompli par la force l'est dans la justice. En effet la violence caractérise l'état de nature des rapports entre les humains, l'action
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