Sciences sociales, les nouveaux visages de la précarité

TD : Les nouveaux visages de la précarité

La montée des vulnérabilités

Un article de Sciences humaines – Les nouveaux visages de la précarité n°289 publié en février 2017, et plus particulièrement « les Nouveaux Visages de la précarité » écrit par une historienne et chercheuse au CNRS, Mme Axelle Brodiez-Dolino va nous permettre de comprendre cette montée des vulnérabilités.

Depuis les années 70, l’émergence du chômage, des CDD, de l’intérim ainsi que des travailleurs pauvres pose de nouvelles questions sociales qui est caractérisé comme la montée des vulnérabilités.

En effet, aujourd’hui la précarité pourrait s’expliquer par la vulnérabilité. Une université a effectué des travaux montre que le termes vulnérabilité tendrait à évincer le mot précarité. Le terme précarité existe depuis plusieurs siècles. En effet de 13 siècle au 18 siècle, plus d’un tiers de la moitié des Français était susceptible de basculer dans la précarité si leur récolte n’était pas suffisante. Peu à peu le terme de précarité c’est déplacé dans le monde urbain suite à l’industrialisation, le développement du capitalisme et du chômage. Après de nombreuses tentatives de législation, les pouvoirs publics de la 3 République décide d’aider les « bons pauvres » tel que les indigents malades, les vieillards et les familles nombreuses. Pour la vaste vague prolétaire, ils ont pu bénéficier d’une protection sociale assurantielle et assister à un développement d’un filet assistance d’après-guerre. Ceci a permis une quasi-disparition de la pauvreté absolue c’est-à-dire des personnes ayant des absences de ressources de survie.

Effritement de la société salariale

Suite au renversement de conjecture en 1970 le terme précarité réapparait. La montée du chômage ainsi que la précarisation du travail entraine une baisse dans l’activité des sociétés salariale. En 1983-1984 , les premiers programmes de lutte contre la pauvreté et la précarité apparaissent et deviennent ensuite « Le plan pauvreté-précarité ». En 1985 la définition de précarité apparait et est toujours d’actualité. La précarité est une absence d’une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d’assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L’insécurité qui en résulte peut-être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.

 Elle conduit le plus souvent à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l’existence, qu’elle tend à se prolonger dans le temps et devient persistante, qu’elle compromet gravement les chances de reconquérir ses droits et de réassumer ses responsabilités par soi-même dans un avenir prévisible ». Le rapport montre la multi-dimensionalité du terme précarité.

De nouvelles notions

Au fil des années, le termes précarité est associé à différentes notions. Au milieu des 1980 la précarité est associé à la précarisation de l’emploi, par la suite et la précarité est associé aux questions de santé physique et mentale, ect… Les enjeux sociaux et économiques de la précarité restent en premier plan dans notre société. De nouvelles notions apparaissent et font concurrence au terme précarité tel que l’exclusion, la disqualification ect …

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