Que Devient L'objet Au Fil Du Temps

L’objet à l’heure du numérique est un sujet qui aujourd’hui est beaucoup discuter. Il est aussi bien utile que culturel. François Bon, dans son ouvrage « L’autobiographie des objets » des éditions du Seuil paru en 2012, constate ce que sont devenu les objets au fil du temps et comment vieillissent ils. Dans un article du quotidien Le Monde sorti le 12 mai 2014 intitulé « La culture à l’heure de l’abonnement numérique », l’auteur nous explique que (la nécessité d’acheter un bien matériel est de moins en moins au rendez-vous et que les abonnements sont en vogue) l’objet concret se transforme en un bien abstrait. En juillet-août, le journaliste et professeur de philosophie français Michel Eltchaninoff publie l’article « L’iPad, ou la tentation du superflu » dans le numéro de Philosophie magazine. Selon lui, la facilité du numérique donnerait une utilisation excédante de l’objet. Enfin, une photographie nous montre une chaîne de fabrication de téléphones portables en Asie.

Alors que devient l’objet de tous les jours au fil du temps ? Pour répondre à cette question, nous commencerons par aborder la portée symbolique de l’objet sous deux pôles que sont l’aspect historique et l’aspect émotionnel. Nous étudierons, ensuite, la relation entre l'objet numérique et l'humain et l’effet obtenu. Enfin, nous verrons les conséquences du développement de l’objet numérique de nos jours.

Un net développement de l’objet numérique est apparu. D’après François Bon, c’est un cycle pour l’objet. Il ne cesse de s’améliorer par un autre que lui plus performant, plus fonctionnel encore. Tout comme le pense aussi l’auteur du Monde ainsi que Michel Eltchaninoff d’ailleurs, mais d’un autre point de vue qui est celui qu’internet coule l’objet culturel. Il y a moins d’achat matériel pour plus d’abonnement tel que Spotify ou Deezer. Cela peut permettre une accessibilité plus facile et plus abordable avec des choix infinis. Le bien concret se transforme en un bien abstrait.

François Bon ajoute dans son ouvrage que néanmoins, ces objets en pleine évolution nous permettent « la conquête du futur », c’est-à-dire d’apprendre et de découvrir davantage sur les sciences et vies de ce qui nous entourent. Grâce à des entreprises travaillant à la chaîne ou automatisées semblable à la photographie du dernier document, nous fabriquons des objets en masse et avec plus de précision. Des objets fabriqués fabriquant de meilleurs objets.

L’objet numérique est considéré comme une personne, proche et intime. La relation entre l'objet numérique et l'humain est une réelle histoire d’amitié. C’est ce comment nous décrit Michel Eltchaninoff en énumérant les différents avantages de la tablette tactile. Pour beaucoup de personnes, celle-ci devient un compagnon quotidien qui nous suit partout où nous allons. La photographie peut vouloir nous faire interpréter le travail à la chaîne des salariés comme s’ils étaient robotisés. Les salariés n’ont plus à réfléchir. Les automates sont donc vus comme des personnes.

L’objet numérique d’aujourd’hui prend du temps. Mais pas forcément celui espéré. Elle devient au fur et à mesure une dépendance collective. C’est ce que nous explique le philosophe français Michel Eltchaninoff dans Philosophie

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