Les grands malentendus
Analyse sectorielle : Les grands malentendus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laura Gagnon • 6 Septembre 2019 • Analyse sectorielle • 401 Mots (2 Pages) • 487 Vues
1. Premièrement, l’un des phénomènes étant la banalisation et l’érotisation des actes, des agissements et des expressions à caractère sexuel. C’est-à-dire, que l’on a tendance à prendre pour victime les agresseurs, de défendre leurs gestes, de rejeter la faute sur les réelles victimes d’agression sexuelle qui sont supposément responsables de leurs propres actions, autrement dit, qu’elles l’ont cherché. Deuxièmement, le deuxième phénomène rapporté est celui de la prévention du viol auprès du genre féminin. Les filles se font constamment dire de faire attention lorsqu’elles sont seules le soir en pleine rue ou bien de s’habiller de manière « adéquate » en présence du genre masculin. Cependant, on ne dévoue pratiquement aucune ardeur à enseigner aux garçons ce qu’est réellement le consentement. Le troisième phénomène est la mentalité de ne pas pouvoir ou de ne pas vouloir consentir à ce qu’une personne proche de nous puisse commettre des actes effroyables. Et finalement, il y a le mouvement de pensée qui vise à ce que les tentations sexuelles chez les hommes soient une prédestination d’actes sexuels et que cela est inévitable.
2. Je suis d’accord avec les propos de l’auteure dans ce texte puisqu’ils expriment clairement le fléau de la culture du viol dans notre société d’aujourd’hui et démontrent les courants de pensée qu’ils s’y rattachent. À mon avis, l’auteure a entièrement raison de dénoncer l’attitude portée aux victimes d’agressions sexuelles comme quoi elles l’auraient cherché et qu’elles seraient responsables de leur propre malheur. Je crois que cela n’a pas de sens de rendre victime un agresseur et de banaliser les actes qu’il a commis, d’autant plus qu’il a agi de son propre gré. De plus, tous et chacun dénoncent la libre liberté d’expression. Cependant, c’est ce que l’on reproche aux victimes. Même si nous sommes dans un pays « libre», ce que l’on réprimande aux femmes, c’est de s’habiller comme elles l’entendent. On apprend aux femmes à ne pas se vêtir et à ne pas agir de manière à aiguiser la tentation chez les hommes, mais en contrepartie, rarement on apprend aux garçons de respecter le consentement sexuel. Selon moi, les femmes sont sujettes à une multitude de préjugés et de limites sociales qui les mettent en situation « victimisante » non seulement de la part des agresseurs d’ordre sexuel, mais aussi de la part de notre société et cela a de graves répercussions et c’est pourquoi de je suis d’avis avec l’auteure.
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