La question de l'avortement

L’avortement est une problématique d’actualité et de controverse à travers le monde. Pour commencer, voici une petite définition de l’avortement thérapeutique : ce type d’avortement est utilisé pour mettre fin à une grossesse qui menace la vie de la mère ou parce que le bébé est atteint d’anomalies qui affectent ses principaux systèmes d’organes et qui l’empêcheront de survivre après sa naissance. De plus, il y a les avortements qui se font à la suite d’une décision personnelle . Au Québec, il a affrontement entre les pro-vies et les pro-choix. Le mouvement pro-vie regroupe des personnes ou associations qui sont très proche du mouvement religieux chrétien et qui sont contre l’avortement. En fait, pour l’église catholique, l’avortement est le meurtre d’un enfant qui est commis dans la plus grande illégalité religieuse et morale . Ici, on a affaire à une philosophie conservatrice car la vie est plus importante que la liberté de la femme. Pour les pro-choix, les femmes devraient être libres d’avoir le contrôle sur leur grossesse et leur fertilité. Le mouvement féministe défend le mouvement pro-choix. Ici, on a affaire à une philosophie libérale qui dit que la liberté est plus importante que la vie. On peut associer le mouvement pro-choix à la philosophie de John Locke sur la propriété privée qui prône le droit à la liberté.

L’enjeu éthique oppose deux valeurs soit la liberté et la vie. La liberté c’est l'autonomie et la spontanéité d'une personne dotée de la raison, c’est aussi la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté . Le doit à la vie est le droit de vie du bébé malgré les conditions de la femme. Les opposants au droit à la vie font valoir qu'un fœtus n'est pas encore une personne. En fait, il faut déterminer à partir de quand cette individualité est-elle créée : à la conception, à l'accouchement, à un moment entre les deux.

La théorie est l’éthique des sentiments qui est la tendance à préserver notre estime de soi pour qu’elle nous conduise à chercher l’approbation, l’admiration plutôt que le blâme. De plus, pour Hume, dans l’intérêt collectif, l’être humain a tendance à faire de l’anthropomorphisme, c’est-à-dire de s’imaginer à la place des autres et à éprouver du plaisir ou du déplaisir .

1. Selon l’éthique du devoir de Kant un geste poussé par de bonnes intentions entrainera nécessairement un geste bon. Selon ce philosophe, afin de savoir si une chose est bien, il faut savoir l’action répond au principe d’universalisation, c’est-à-dire l’avortement serait-il possible en toutes circonstances, il ne détruirait pas le monde et il n’irait pas à l’encontre des droits fondamentaux. Donc, l’avortement est clairement impossible pour Kant . Voici les étapes de l’impératif catégorique de Kant pour évaluer si une action est bonne ou mauvaise. Premièrement, la raison mène au devoir, le devoir mène à l’impératif catégorique, l’impératif catégorique mène au test d’universalisation qui est de se demander si tout le monde agissait comme je le fais, qu’est-ce que cela donnerait ? S’il est effectivement souhaitable que tout le monde agisse comme je le fais dans cette action, alors celle-ci est dite logique et mène au bon. Par contre, si elle n’est pas souhaitable, l’action est dire

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