Amalgame entre Couscous et Semoule

La semoule est en danger, écrasée par la popularité du couscous, le Liban a été le premier état civilisé a lancer la révolte en 1854. Cependant jusqu'à nos jours, la semoule reste le bouc émissaire d'une société inégale capitaliste qui préfère miser sur la réussite commerciale du couscous. Nous avons donc deux cas de figures qui se présentent, d'un côté une savoureuse graine de semoule qui ne demande qu'à faire ses preuves dans un succulent taboulé, et d'un autre coté un puissant couscous qui colonise moult contrées perdues jusqu'à la Géorgie excentrée du double Sud-Ouest. Il est important pour ma part de souligner les importantes répercussions de la consommation de couscous dans les pays du Maghreb. Ici le couscous est consommé en masse avec les doigts, sources de nombreuses maladies telles que des lithiases de l'oreille interne, des gangrènes purulentes aigües allant du prépuce et s'étendant dans les fonds obscurs des plus sinitres spermiductes, des hémorroïdes buccaux et myriades d'autres maladies. Le taboulé, libanais, ou plus exactement originaire de l'authentique contrée du Taboulistan, est composé d'une semoule fraîche et froide, d'où le contraste avec le couscous énoncé antérieurement. Le maître Taboul, Richy Benfernanus, nous dévoile les clés de son succulent taboulé : "Ziebrec michmen el trajnic voda, sil sinistri taboul roviena semiola triktotti magnana, chklopsin nushman rakles mônik". Ce témoignage touchant ouvre les portes d'un grand savoir faire, et d'une expertise parfaite de la semoule ! Selon les plus ingénieux experts de graines, le couscous et la semoule auraient des structures de graines semblables, voire identiques, d'après eux le couscous est un plat composé de graines de semoule.

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