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Le Pape Au Moyen Age : Monarque Des Monarques

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Par   •  19 Octobre 2014  •  1 767 Mots (8 Pages)  •  1 411 Vues

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Le pape au moyen-âge: un monarque des monarques?

Le Moyen Âge est une période de liens très étroits entre le pouvoir royal et l’Eglise.

En 499, poussé par l'évêque de Reims, Clovis, roi des Francs, se convertit au christianisme. Le baptême de Clovis permet de rappeler que c'est un acte fondateur pour le pouvoir royal en France. De plus, c’est l’Eglise chrétienne qui fait du roi un être sacré. C’est le début de leurs alliances. Au Moyen Age l'Eglise est la seule institution qui reste de l'ancien empire romain d'Occident. Au moyen Age tout l'Occident est chrétien, l'Eglise chrétienne apparait donc comme l'Eglise universelle = Eglise catholique (cathos=universelle). A la tête de l'Eglise, on trouve un chef spirituel, le pape, qui se présente comme le clerc à la tête d'une Eglise dite universelle. Pourtant déjà au milieu de Moyen Age cette Eglise conanit une crise qui affecte son organisation et ainsi le pape perd de sa légitimité.

Quelles sont les différentes doctrine à propos de la légitimité du pape?

I. La réciprocité des liens entre le roi et le Pape (l'Eglise)

Le pape est le garant de l'unité de l'Eglise catholique. A L'origine la fonction papale était avant tout d'ordre spirituel. Cependant il désire affirmer son autorité, mais il dépend du pouvoir royal et vis versa ?

A. Le roi bénéficiaire de son alliance avec l'Eglise

Le sacre du roi lui confère la grâce divine, et fait de lui un homme supérieur aux autres hommes. En effet certains le considéreraient comme un dieu. Ce fait renforce sa légitimité pour s'emparer du pouvoir suprême. L’Eglise romaine apporte donc un soutien symbolique très intéressant.

Ce pouvoir symbolique est d'autant plus appréciable lorsqu'à cette époque, les citoyens sont tous croyants. Ainsi ces derniers obéissent au roi, car ils pensent que c'est crucial pour le Salut de leur âme.

De plus, le sacre est un symbole de commandement. Le roi devient un certain messie, les fidèles suivent ses campagnes. Les soldats approuvent ses attaques etc.

Le roi bénéficie donc d'un pouvoir religieux et politique grâce à l'Eglise, au sacrement.

Vers le VIIIe siècle (Haut Moyen-Age), l'Eglise traverse une crise qui affecte son organisation. Notamment sur la période carolingienne. La volonté de Charlemagne de reconstruire l'empire romain, s'accompagne par une faiblesse des papes qui subissent la suprématie des empereurs carolingiens. A cette époque, le pouvoir pontifical (pontificus= celui qui fait le pont entre dieu et l'homme) s'efface. A partir de 891 et pendant plus d'un siècle et demi les papes ne vont plus prendre de textes à partir de lois et ne va plus prendre de décisions juridiques. Le pape est l'évêque de Rome. Après l'effondrement de l'empire d'occident, l'empereur romain n'existe plus, et le pape ne parvient pas véritablement a s'imposer comme le chef de la chrétienté. Ainsi il a vocation potentiellement a se substituer à l'empereur romain, cependant ce n'est pas un souverain militaire. L'Eglise est une institution, hiérarchisée, avec des clergés réguliers (dirigé par un abbaye, vivent hors du monde), er séculiers (vivent dans le monde sont hébergés dans les paroisses). Le pape est faible, et le pouvoir temporel (des laïcs, des seigneurs, des rois) la dépossède de ses biens. L'autre problème c'est l’immixtion. Les chefs politiques, temporels, notamment les rois tentent à immiscer dans l'administration de l'Eglise. Notamment parce qu'ils contrôlent le mode de désignation des évêques et des abbés. La simonie , période d'affaiblissement.

B. Une Eglise dépendante du pouvoir royal

Cependant, l'Eglise a besoin du roi pour la protéger et maintenir son pouvoir religieux. Ainsi le roi a des tâches à accomplir s'il souhaite garder la grâce divine.

Tout d'abord il doit contribuer à propager la religion chrétienne. D'où les guerres de religions et croisades qui se multiplient.

Dans ce sens, il faut aussi qu'il lutte contre les ennemis religieux du christianisme.

De plus, le roi doit propager l’Eglise de Jésus Christ et la papauté. Le pape a besoin du soutient royal pour s'affirmer, et s'élargir dans le monde.

On va rentrer dans une nouvelle période avec la réforme Grégorienne. Pour lutter contre les abus de certains laïcs, les pratiques onduleuses pratiqués comme la simonie, le pape Grégoire VII (1073-1085), entreprend une œuvre de redressement des mœurs, et de rationalisation de la hiérarchie ecclésiastique. C'est le début de la réforme grégorienne. Mais à l'origine se sont le pape Grégoire VI et les moines. Le dictatus papae est un recueil de 27 propositions formulés par le pape Grégoire VII, les propositions de ce dictatus papae ressemble finalement à des décrets juridiques. Mais il n'a jamais fait l'objet d'une promulgation officielle.

Ce redressement qu'on appelle la réforme Grégorienne se redresse par le dictatus papae. Il souligne l'universalité du pape

Ainsi que la redondance du pape, avec le terme «seul» qui traduit l'exception du pape, mais aussi connotation autocratique = qui a le pouvoir seul.

Le pouvoir spirituel c'est la légitimité qu'on l'éclaire. C'est l'exercice de la moral chrétienne.

A l’époque on parle de pouvoir matériel puis temporel. C'est le pouvoir détenu par une autorité laïc.

Le pape est une autorité politique à la tête d'une organisation humaine, hiérarchisé qui est l'Eglise. Mais concrètement c'est un monarque à la tête d'une institution. Le pape prétend être le titulaire de cette fonction: le monopole de la loi.

Ca signifie la volonté de se rapprocher de l'empire romain d'Occident.

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