ETUDE SECTORIELLE - le Marché De L'immobilier dans les villes étudiantes
Documents Gratuits : ETUDE SECTORIELLE - le Marché De L'immobilier dans les villes étudiantes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Novembre 2013 • 4 181 Mots (17 Pages) • 1 439 Vues
ÉTUDE SECTORIELLE
Le secteur de l’immobilier dans les villes étudiantes
Arthur BOBELICOU
Promotion 2016
SOMMAIRE
Introduction …………………………………………………….…………...3
Descriptif du secteur et du marché ………………….…….……4-5
Chiffres clés récents …………………..……………………………….6-8
Evolution générale du marché, éléments majeurs de compréhension de l’évolution passée et présente………9-11
Marché de l’immobilier étudiant……………………….……..12-20
Acteurs et descriptifs du tissu des entreprises…………21-23
Les évolutions attendues ou envisageables……….……..24-29
Sources………………………………………………………………….…….30
INTRODUCTION
La France compte aujourd'hui selon l'Insee 2 359 200 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur pour 65 727 900 de français (en métropole).
La répartition des étudiants en France se fait sur une trentaine de villes.
Les quatre plus grande étant :
Paris : 467 900 étudiants
Lyon : 91 600
Toulouse : 71 900
Lille : 67 500
(Comparaison avec la moyenne nationale du nombre d’étudiant par ville)
Mais le secteur de l’immobilier dans les villes étudiantes, ça n’est pas seulement le logement étudiant. En effet, une ville comme Paris compte bien 467 900 étudiants mais cela ne représente que 4% de sa population totale et dans ces 4%, un certain nombre vivent chez leurs parents ; Il faut donc bien loger les 96% restants.
1. Descriptif du secteur et du marché
L’immobilier est un des marchés les plus anciens auquel sont associés un bon nombre d’activités secondaires telles que : la construction, la promotion, le conseil, l'urbanisme, l'architecture, la gestion, etc.
Le secteur de l’immobilier en France dans les villes étudiantes est un secteur très large. En effet, on y trouve les logements étudiants (campus universitaire, locations privées dédiées aux étudiants, collocation, chambre de bonnes, etc.) mais il y a aussi la partie du logement qui n’est pas étudiant (maison/appartement, location/achats) et enfin la partie professionnelle (l’immobilier d’entreprise).
Par ailleurs il faut compter dans ce secteur qui n’est pas uniquement immobilier, la partie étudiante qui est dût aux écoles, universités et autres établissements scolaires ; et la demande immobilière liée aux étudiants est réelle.
Le secteur immobilier se divise en 3 grands domaines d'activités :
• les métiers de la production et de la promotion immobilière : constructeur, lotisseur, promoteur, chargé de développement immobilier, monteur d'opérations immobilières, responsable de programme immobilier, prospecteur foncier, architecte, etc.
• les métiers de la transaction immobilière : négociateur, agent immobilier, mandataire spécialisé (fonds de commerce...), expert immobilier, diagnostiqueur, etc.
• les métiers de gestion des biens immobiliers : gestionnaire de parc locatif, syndic de copropriété, administrateur de biens, gérant de patrimoine, notaires, etc.
(Parmi ces métiers, ceux qui concernent l'expertise et la valorisation des biens immobiliers ont tout particulièrement un bel avenir devant eux.
Ces professionnels exercent principalement leurs activités dans les agences immobilières, les cabinets d'administration de biens, les sociétés immobilières, les sociétés de promotion et de construction, les directions immobilières de grandes entreprises, les offices d'HLM, les cabinets de notaires.)
2. Chiffres clés récents
Les chiffres qui suivent proviennent de la conférence de presse de Century 21 du 3 janvier 2012 à Paris.
Sur un an, le prix moyen au m² progresse de 6% en France, tiré vers le haut principalement par le marché des appartements. Cette augmentation annuelle résulte essentiellement de la hausse enregistrée au premier semestre, et cache la baisse des prix (-2,2%) constatée entre le premier et le second semestre 2011.
Sur l’année 2011, le nombre de transactions enregistre une baisse de -6,9% (-9,2% pour le marché des maisons et -5% pour le marché des appartements). En Ile-de-France, l‘évolution de l’activité est encore plus impressionnante (-12,9%).
Par ailleurs, signes de correction du marché, les délais de vente s’allongent entre le premier et le second semestre 2011 (+4 jours en Ile-de-France, et, fait exceptionnel, +10 jours à Paris) et les marges de négociation augmentent, elles aussi, sensiblement.
Malgré la baisse des prix observée en seconde partie d’année, le prix moyen au m² atteint en 2011 un record historique. Ainsi, par rapport au plus haut constaté avant la crise (2.549€ au 1er semestre 2008), les prix immobiliers ont encore augmenté de 5,5% et s’établissent désormais à 2.690€ dans la la France entière. Sur un an, la Capitale voit ses prix s’envoler de 12,6%, tandis que l’Ile-de-France connaît une augmentation de 8,3%.
Ces chiffres dissimulent toutefois le net ralentissement de la hausse des prix, constaté au second semestre 2011. Tandis que les prix parisiens n’enregistrent qu’une très légère progression entre le premier et le second
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