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Relation Inflation Chomage

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Par   •  20 Mars 2014  •  984 Mots (4 Pages)  •  932 Vues

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Inflation et chômage

En mars 1993, la barre des trois millions de chômeurs a été atteinte en France. Un an plus tard, nous avons plus de 3300 000 chômeurs, par contre l’inflation, quant à elle, a été maîtrisée et atteint son taux le plus faible au mois de février 1994. En 2006, le taux de chômage ne cesse de baisser.

L’inflation est un déséquilibre économique où l’augmentation des prix des biens et des services, est forte. Les types d’inflation sont nombreux, c’est un phénomène pluriel, on distingue trois types d’explication : l’inflation monétaire trouve son origine dans l’émission excessive de monnaie ; l’inflation par la demande, une forte demande entraîne une raréfaction des produits d’où une augmentation de leurs prix pour la ralentir et l’inflation par les coûts, les entrepreneurs pour maintenir leurs profits doivent si les coûts s’accroissent, augmenter les prix.

Le BIT (Bureau international du travail), organisation internationale, donne une définition du chômage. Il faut pour être chômeur : être sans emploi, disponible pour exercer un travail et être à la recherche d’un emploi rémunéré. On distingue aussi plusieurs types de chômage : chômage conjoncturel qui tient compte de l’activité économique, chômage structurel lié aux structures économiques, sociales et institutionnelles de la société, chômage frictionnel dû aux délais d’ajustement de la main-d’œuvre, chômage technologique dû aux innovations et au progrès technique, chômage technique, chômage saisonnier,…

En 1958, l’économiste néo-zélandais A.W. PHILLIPS établissait une corrélation entre le taux d’accroissement du salaire nominal et le taux de chômage. La courbe de Phillips était née et montrait une relation inverse entre les deux variables, l’augmentation du chômage serait associée à une diminution du salaire nominal et inversement un accroissement du salaire provoquerait une diminution du chômage. La corrélation positive entre l’augmentation ou la diminution du salaire nominal et le taux d’inflation ont modifié l’interprétation de cette courbe. La courbe de Phillips a mis en évidence le taux de chômage et le taux d’inflation.

Quelle est la pertinence de la courbe de Phillips ? quelles sont les conséquences de son interprétation par la classe politique ? Cette courbe est-elle toujours d’actualité ?

Dans les années soixante, les thèses keynésiennes sont prépondérantes, les dépenses étatiques peuvent provoquer la relance privée, les autorités jouent sur les instruments de la politique monétaire et budgétaire pour freiner l’accroissement du chômage. Les politiques sont dits (souligné par le correcteur ) de « stop and go ». Dans les années soixante-dix, la courbe de Philipps se modifie et les thèses des monétaristes apparaissent, les deux phénomènes deviennent cumulatifs.

Dans une première partie, nous verrons de la genèse ou la courbe de Philipps à la fin des années soixante, la thèse des keynésiens. Nous étudierons cette courbe dans différents pays. Dans une deuxième partie, nous verrons l’évolution de la courbe de Phillips du début des années soixante-dix à nos jours. La thèse de Milton Friedman et des monétaristes servira de support à notre étude.

I – La courbe de Phillips - la thèse des keynésiens

1- La démarche empirique de Phillips.

Un chômage faible entraîne une demande de travail forte, la concurrence entre les employeurs pousse les salaires à la hausse. Une demande de travail faible provoque une mauvaise position pour les salariés.

2 – La

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