Faut-il rétablir la Peine De Mort En France?
Note de Recherches : Faut-il rétablir la Peine De Mort En France?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kevin3636 • 30 Avril 2013 • 3 905 Mots (16 Pages) • 1 291 Vues
FAUT-IL RETABLIR LA PEINE DE
MORT EN FRANCE ?
Définition de la peine de mort:
La peine de mort ou peine capitale est une peine prévue par la loi consistant à
retirer la vie à une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée
de « crime capital ». La sentence est prononcée par l'institution judiciaire à
l'issue d'un procès. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est
pas réalisé par une institution reconnue, on parle d'exécution sommaire, d'acte
de vengeance ou de justice privée.
Historique de la peine de mort
Les historiens s'accordent sur l'origine de la peine de mort, qui existait depuis le Moyen-Âge. Celle-ci
représente la punition du groupe envers un individu qui ne respecte pas les règles de vie de sa
communauté. Son rôle originel est essentiellement la dissuasion, pour faire face à des populations non
éduquées et à des rares élucidations de crimes. A l'époque le système carcéral n'étais quasiment pas
développé.
Historique de la guillotine, l'outil principal d'exécution:
Avant la guillotine l'exécution se faisait de manières différentes. Chez les Gaulois les condamnés étaient
jetés du haut d'une falaise. Sous l'Ancien Régime la pendaison était l'exécution la plus courante,
l'exécution à l'épée était réservée à la noblesse, le bûcher était pour les hérétiques ou les incendiaires et
bien souvent on étranglait le condamné avant. L'écartèlement était réservé pour les hautes trahisons et
l'eau bouillantes pour les faux monnayeurs. Il y avait également la fusillade ou appelé encore le peloton
d'exécution
1789 : le docteur Guillotin présente son invention aux députés de l'Assemblée Constituante. D'après lui,
sa machine est "le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins barbare."
1792 : le 25 avril, a lieu la première exécution à la guillotine à Paris, celle "d'un voleur de grand chemin"
(voleur qui attaque les voyageurs sur les routes). Pendant la Terreur, près de 30 guillotines sont installées
en France avec près de 20 mille morts.
20 mars 1792 : un décret défini la guillotine comme seul moyen d'exécution, à l'exception de la fusillade
dans les circonstances de guerre.
Historique des derniers hommes condamnés à mort en France :
11 mars 1969 : Jean-laurent Olivier est exécuté à Amiens. Il est accusé d'infanticides et d'un viol. Il sera
exécuté sous le mandant de Charles De Gaulle.28 novembre 1972 : Roger Bontems et Claude Buffet sont exécutés à Paris. Le premier est accusé d'une
prise d'otage et de complicité des meurtres de Buffet. Il purgeait une peine de prison de vingt ans et a été
déclaré non-coupable mais il a quand même été exécuté. Le second est accusé d'une prise d'otage et du
meurtre d'un gardien de prison et d'une infirmière. Il purgeait une peine de prison de perpétuité. Ils seront
exécutés sous le mandat de Georges Pompidou.
12 mai 1973 : Ali Ben Yares est exécuté à Marseille. Il est accusé d'infanticide après une tentative de
meurtre sur une femme, mère de la victime. Il sera exécuté sous le mandat de Georges Pompidou.
26 juillet 1976 : Christian Ranucci est exécuté à Marseille. Il est accusé d'infanticide après enlèvement. Il
sera exécuté sous le mandat de Valéry Giscard d'Estaing.
23 juin 177 : Jérome Carrein est exécuté à Douai. Il est accusé d'infanticide après enlèvement. Il sera
exécuté sous le mandat de Valéry Giscard d'Estaing.
10 septembre 1977 : Dernière exécution à la prison des Baumettes de Marseille. Le dernière homme
exécuté est Hamida Djandoubi (et non Christian Ranucci comme rapporte souvent la presse), il est accusé
de l'assassinat de sa compagne après torture et aurait aussi violé une jeune fille de 15 ans. Il sera exécuté
sous le mandat de Valéry Giscard d'Estaing
Historique des dernières femmes condamnées à mort en France :
1942 : Trois femmes sont exécutées. La première, Georgette Monneron est exécutée à Paris. Elle est
accusée d'infanticide avec la complicité de son mari (exécuté en juillet 1942.). La seconde, Sinska Bilicki
est exécutée à Chalon-sur-Saône. On ne sait pas de quoi elle est accusée. La troisième, Germaine Besse
est exécutée à Saintes le même mois que Bilicki. On ne sait pas non plus de quoi elle est accusée. Ces
trois femmes seront exécutées sous le mandat de Philippe Pétain.
1943 : Marie-Louise Giraud est exécutée à Paris. Elle est accusée d'avoir pratiqué 27 avortements dans la
région de Cherbourg. Elle sera exécutée sous le mandat de Philippe Pétain.
1947 : Lucienne Thioux est exécute à Melun. Elle est accusée d'avoir fait noyé son mari avec la
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