Biographie de Jacques Derrida
Chronologie : Biographie de Jacques Derrida. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tweetoswag • 12 Mars 2015 • Chronologie • 435 Mots (2 Pages) • 987 Vues
En 1967, ses trois premiers livres sont publiés. Il prononce une conférence à la Société française de philosophie sur « La différance » et publie ses trois grands livres : De la grammatologie, L'écriture et la différence, La voix et le phénomène. Il côtoie régulièrement Edmond Jabès, Gabriel Bounoure ou Maurice Blanchot et s'associe progressivement à Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe et Sarah Kofman. Les éditions Galilée sont fondées à cette époque et deviennent la « voix » de la déconstruction.
En 1967 naît son second fils avec Marguerite Aucouturier, Jean.
Derrida participe aux défilés de Mai 1968 et organise la première assemblée générale à l'École normale supérieure.
Il est accueilli avec une grande hospitalité aux États-Unis, il enseigne dans des dizaines d'universités tandis que son travail se heurte en France à une opposition massive13.
En 1970 meurt son père Aimé d'un cancer à l'âge de 74 ans.
En 1971, il revient en Algérie après neuf ans d'absence. Il y donne cours et conférence.
En 1974, il met en place un Groupe de recherches sur l'enseignement supérieur philosophique et s'engage contre la Loi Haby de 1975.
En 1975, il devient professeur invité à l'université Yale puis à l'université Cornell comme A. D. White Professor-at-large.
En 1977, il signe les Pétitions françaises contre la majorité sexuelle adressée au Parlement, appelant à l’abrogation de plusieurs articles du Code pénal sur la majorité sexuelle et la dépénalisation de toutes relations consenties entre adultes et mineurs de moins de quinze ans (la majorité sexuelle en France) avec Michel Foucault, René Schérer, Gabriel Matzneff, Tony Duvert, Louis Althusser, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et André Glucksmann, Roland Barthes, Guy Hocquenghem, Jean Danet, Alain Robbe-Grillet, Philippe Sollers et Françoise Dolto.
En 1978, Jacques Derrida prend l'initiative de lancer les États généraux de la philosophie à la Sorbonne. Il s'implique de plus en plus dans des actions politiques, domaine qu'il avait apparemment écarté de sa vie professionnelle (il est resté en retrait par rapport aux événements de mai 1968). Ainsi, il soutient toute sa vie la cause démocratique en Afrique du Sud, ce qu'il nomme « l'admiration » de Nelson Mandela ; un de ses ultimes textes, in articulo mortis, est consacré au sujet de la réconciliation (Commission de la vérité et de la réconciliation).
En 1980, en vue de poser sa candidature au poste de professeur laissé vacant par Paul Ricoeur à l'université Paris-X, Derrida soutient à l'université Paris-I une thèse14 pour le doctorat d'État sur la base d'un ensemble d'anciens travaux des années 1967 et 197215. Le poste à Paris-X fut cependant supprimé par la ministre Alice Saunier-Séïté.
En 1981, il fonde l'association Jean-Hus avec Jean-Pierre Vernant qui aide les intellectuels t
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