Et Si L'individu Arrivait à Se détacher Totalement De Son Ethnocentrisme, Le Racisme, Lui, Disparaîtratil Entièrement ?

Dissertation.

Suite à la lecture des textes de H. Jacquard intitulé “ Qu’est ce que le racisme ? ” et celui de

T. Todorov; “ Nous et les autres ”, très vite la question suivante se pose; Et si l'individu arrivait

à se détacher totalement de son ethnocentrisme, le racisme, lui, disparaîtratil

entièrement ?

Sur ce point les avis sont divisés. Nous verrons que ces deux concepts bien distincts

n’implique pas forcément l’un l’autre. Nous nous attarderons sur le fait que l’ethnocentrisme

favorise le racisme. Ensuite, analysons la disparition totale ou non du racisme auprès de

l’Homme, pour finalement faire le point sur cette importante question qui suscite une réflexion

importante.

Il faut tout d’abord bien comprendre la différence entre le concept de racisme et

d’ethnocentrisme. Le racisme est la conception qu’il y a une hiérarchie au sein des différentes

races humaines ce qui n’a aucun fondement logique et scientifique comme l’explique très

bien H. Jacquard dans son texte. Donc, en partant de la soidisant

théorie de l’existence des

races humaines, certaines races sont supérieurs à d’autres. L’ethnocentrisme est la

tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et formes culturelles du groupe

ethnique auquel nous appartenons. Tout être humain porte un jugement vis à vis des autres

cultures en étant imprégné de son ethnocentrisme. Nous comprenons très vite que le racisme

peut perpétuer malgré la disparition de l’ehnocentrisme, étant donné que ce dernier est basé

sur les valeurs culturels et non sur la supériorité des ‘races’ et différences biologiques.

Même si l’individu essaye de comprendre les autres cultures sans porter de jugement direct

en les comparant à la notre et de les voir comme cultures à part entière, ni moins ni plus que

la notre, il peut toujours estimer l’autre étant inférieur car sa ‘race’ ne change pas, ceci dit

l’individu peut se considérer supérieur à ce niveau.

Ce fut le cas avec la ségrégation raciales aux ÉtatsUnis,

entre 1875 et 1960, période durant

laquelle s’appliquait aux noirs une politique clairement raciste avec le lois dites de Jim Corw.

Une personne de couleur de peau noire né ayant grandit aux ÉtatsUnis

à cette époque était

considéré comme inférieur et n’avait pas droit à la citoyenneté même s’il avait bel et bien la

culture américaine.

L’ethnocentrisme, dont il est très difficile de s’en détacher, n’est pas foncièrement mauvais

mais pourtant peut évoluer facilement vers le racisme. L'Homme porte des jugements envers

les autres selon ses propres valeurs, ces valeurs qui sont au centre pour lui. Fort imprégné de

son ethnocentrisme, si l’individu n’arrive pas à s’en détacher un minimum, porte des

jugements nonconstruits

sur les valeurs des autres, ce qui le pousse à virer au racisme. En

qualifiant les cultures ou valeurs des autres de mauvaises, on risque de se faire une vision

péjorative de tout un peuple, groupes de personnes ayant des caractéristiques

d’appartenance à un groupe ethnique.

L’ethnocentrisme ouvre donc les portes au racisme. C’est à l’Homme de choisir d’entrer ou

non, donc de savoir ses limites même si cela s’avère difficile. En se détachant de cette

ethnocentrisme, on peut bloquer la formation des sentiments racistes en nous.

Nous observons ce cas avec le parti français de l’extrême droite ‘Front national français’.

Fortement enraciné dans son ethnocentrisme, ce parti

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