Consommation: Evolution en France
Analyse sectorielle : Consommation: Evolution en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shasha31170 • 2 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 867 Mots (4 Pages) • 762 Vues
Pour la grande majorité de la population, les revenus se limitent aux salaires. Mais il existe d’autres types de ressources. À commencer par les revenus du patrimoine : les loyers perçus par les propriétaires qui louent des biens immobiliers, les dividendes1 et les intérêts reçus par les détenteurs d’actions, etc. D’autres personnes travaillent mais ne perçoivent pas de salaires : honoraires des médecins ou des architectes, bénéfices des commerçants. Enfin, les retraités et les chômeurs perçoivent des revenus sociaux. Afin de prendre en compte l’ensemble des revenus, l’Insee épluche les déclarations d’impôt. Sur cette base, il évalue « le revenu disponible », l’argent dont dispose effectivement chaque ménage pour consommer et épargner. Pour y parvenir, il ajoute aux revenus déclarés les prestations sociales non imposables (comme les allocations familiales et logement) et en retire les principaux prélèvements directs (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, contribution sociale généralisée et contribution à la réduction de la dette sociale). L’expérience montre que l’amélioration de leur [niveau de vie] conduit les individus à privilégier certaines consommations au détriment des autres. Un statisticien autrichien, Ernst Engel [1821-1896], a le premier montré l’existence de relations entre consommation et revenu différentes selon les biens ; d’où le nom de “lois d’Engel” attribué à ce type de relations. On peut […] distinguer trois catégories de biens selon le sens et l’intensité de l’effet du revenu sur leur consommation :
– Les biens normaux (élasticité-revenu positive, inférieure ou égale à 1). Une augmentation du revenu entraîne une augmentation proportionnelle ou moins que proportionnelle de la demande. La part de ces biens dans le budget des ménages est stable ou régresse avec l’élévation du niveau de vie. On trouve généralement dans cette catégorie les biens correspondant à la satisfaction des besoins élémentaires : alimentation, habillement, logement, meubles et équipements ménagers.
– Les biens supérieurs (élasticité-revenu positive, supérieure à 1). Une augmentation du revenu entraîne une augmentation plus que proportionnelle de la demande. La part de ces biens dans le budget des ménages augmente avec l’élévation du niveau de vie. On trouve dans cette catégorie des produits manufacturés de luxe et une part importante des services : les services de santé, d’éducation, de transports, de communication et de loisirs.
– Les biens inférieurs (élasticité-revenu négative). Une augmentation du revenu entraîne une diminution de la demande. La part de ces biens dans le budget des ménages recule très rapidement avec l’élévation du niveau de vie. Il s’agit ici de produits de qualité très médiocre, ou considérés par les consommateurs comme intrinsèquement inférieurs à d’autres biens correspondant au même besoin ; si leur utilisation est maintenue dans les situations de pauvreté ou de pénurie, elle est rapidement abandonnée dès que le revenu s’améliore
Consommation : l'évolution en France
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