Une lutte contre le « socialisme des champs »

I Une lutte contre le « socialisme des champs »

dans cette optique de la défense de l’intérêt des paysans et de la défense de la propriété. C'est un combat contre le socialisme qui est mené par les syndicats. L'auteur veut provoquer une prise de conscience du monde paysans face au socialisme, qui le menace directement, notamment face a ces nombreuses victoire électoral et au faite des différentes lois prises pour limiter l'influence du clergé et par conséquent limite le report des votes a leurs causes

la lutte contre le socialisme est dnc une priorité. Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci par la collectivité. Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines), l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre l'individualisme, l'intérêt général partagé et prévalant sur les intérêts particuliers. Au XIX eme siècle le socialisme français est très largement inspirée de la doctrine marxiste, notamment depuis la publication en 1848 du manifeste du partie communiste, même si celui-ci cherche à rénover l'organisation de la société en vue de la justice sociale par des reformes et non par la révolution comme le prônait Marx.

Avant le programme socialiste était basé sur la défense des ouvriers, ou des prolétaire chez Marx. Mais c'est a partir de 1892 que va se mettre en place une politique de conquête des paysans, qui va s'inspirer de la doctrine de mark et de Engels. Le programme socialiste est donc simple : transposer le programme marxiste concernant le prolétariat et le capitalisme, aux campagnes et aux paysans. Et cela passe par une collectivisation des terres agricoles. Tels était par exemple l'exemple que suivit Alexandre Millerand avocat à Paris, collaborateur de Clemenceau, d'abord radical, évolue vers le socialisme et anime le groupe des socialistes indépendants. Porte-parole du socialisme réformiste, il appelle à l'union de toutes les tendances socialistes autour d'un programme commun.Lors des élections municipales de 1896 eut lieu le grand banquet auquel furent conviées toutes les municipalités socialistes de France. Ce banquet du 30 mai 1896, organisé par les socialistes du XIIe arrondissement est connu comme le « banquet de Saint Mandé » ou « de la Porte Dorée ».De nombreuse figures comme Vaillant, Jaurès, participèrent à ce banquet avec plusieurs maires des villes. Millerand y prononça un discours sur la nécessité d'un programme minimum pour l'union des différentes familles socialistes (le « programme de Saint-Mandé ») qui Trois thèmes principaux constituent le « Programme de Saint-Mandé » : 

- la substitution nécessaire et progressive de la propriété sociale à la propriété capitaliste. Millerand insiste sur la substitution progressive : « Nul socialiste n'a jamais rêvé en effet de transformer d'un coup de baguette magique le régime capitalisme… » 

...