Programme de français
Cours : Programme de français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Mars 2013 • Cours • 553 Mots (3 Pages) • 785 Vues
Français
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Ti un moyen pédagogique : Voltaire et Diderot soutiennent l'idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes.
Deux noms, en dehors des « philosophes », s'imposent dans ce xviiie siècle : Marivaux, et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages cachent leur identité à leur promis(e), en prenant le costume de son valet (ou de sa suivante). Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée – mais c'est lui-même aussi qu'il découvre, dans ce jeu de masques. Le langage de Marivaux retranscrit les moments de séduction entre les héros, et les interrogations des personnages sur leurs propres sentiments : c'est le « marivaudage ». Beaumarchais, avec Le Barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro, donne au personnage du valet une importance cruciale. Le valet était déjà un personnage important auparavant (chez Molière par exemple, avec Scapin, Sganarelle, etc.), mais il est chez Beaumarchais porteur de revendications de justice et d'égalité sociale : nous sommes dans un théâtre « pré-révolutionnaire ».
Exercice n°10
Exercice n°11
5. xixe siècle : le refus des « cages »
Au xixe siècle, les règles du xviie siècle (les unités, la bienséance) sont définitivement abandonnées. Les auteurs du romantisme veulent un autre théâtre. Ils souhaitent un type de pièces capable de mettre en scène l'Histoire et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. Victor Hugo parle des unités comme d'une « cage » et déclare, de façon provocatrice : « J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ». Dans cette mouvance, on peut également citer Alfred de Vigny ou Alexandre Dumas.
Ce nouveau type de pièces, nommées « drames romantiques », engendre de véritables combats entre leurs partisans et leurs détracteurs – et l'un de ces combats est resté célèbre sous le nom de « bataille d'Hernani ». Le 25 février 1830, Hugo fait représenter le drame nommé Hernani. Le premier soir, de violentes altercations secouent la représentation. Pourtant, même si la pièce choque, elle s'impose par sa force.
Alfred de Musset, autre auteur romantique, se distingue en ce qu'il renonce assez vite à faire représenter ses pièces. Après l'échec de La Nuit vénitienne, il écrit des drames romantiques (par exemple Lorenzaccio) ou des drames et comédies, en prose, mêlant des jeunes gens amoureux et des personnages vieillissants, grotesques et autoritaires, dans des décors multiples, difficiles à mettre en scène. Le théâtre, avec Musset, est fait pour être lu (et imaginé) plus que pour être vu.
Exercice n°12
6.
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