La politique budgétaire
Cours : La politique budgétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Octobre 2013 • Cours • 440 Mots (2 Pages) • 728 Vues
des automobiles, ou des équipements scientifiques alors qu’il a beaucoup importé de médicament de voiture et d’avion.
Mais le Japon pour faire face à ce déficit commercial mise sur une politique de relance qui vise à augmenter la demande intérieur et baisser le prix du yen pour stimuler l’économie, pour ce faire, il doit créer un déficit public ( budgétaire ) prévu à 20 200 milliards de yens pour l’année 2013. Il demande également, pour faire chuter la valeur du yen, à la banque centrale de lancer un vaste programme de création monétaire.
Pour conclure, le japon, en réponse à son déficit commercial crée un déficit public pour stimuler sa consommation intérieur et espère ensuite une augmentation de ses exportations du à la diminution de la valeur du yen face aux dollars, qui permettrai de rétablir sa balance commercial.
2) Pour Keynes en période de crise, c’est la demande globale qui doit être relancé, favorisé la croissance. Il parle de l’intervention de l’Etat pour stimuler l’économie. En effet, en période de crise les agents économiques ne dépensent pas et les entreprises n'investissent pas. L'investissement ne peut donc « repartir » que si les anticipations des entreprises sont positives. Keynes préconise donc des mesures de relance.
Le rôle de l'état consiste donc à injecter des revenus pour « doper » la machine économique par du déficit public.
Pour cela, Keynes utilisera à la fois des politiques Monétaire mais aussi des politiques budgétaires.
La politique adopté par le Japon s’inspire donc bien de John Maynard Keynes, car l’état joue ici clairement un rôle interventionniste en appliquant à la fois une politique monétaire et budgétaire.
3) La politique budgétaire japonaise mise en œuvre pour 2013 a pour principal intérêt et objectif de relancer la demander intérieur qui va donc stimuler l’offre pour enfin aller relancer la croissance.
Elle a pour désavantage tout d’abord un risque d’inflation lié à la création monétaire.
Mais également un risque d’augmentation des importations, car la théorie keynésienne raisonne en économie fermé, les effets de cette injection de revenu risque donc de disparaitre dans un surcroit d’importation et donc d’attenu l’effet multiplicateur.
Ensuite il faut également prendre en compte le poids de la dette qui sera supporté par les générations futures et qui pourra augmenter le taux d’emprunt de l’état auprès des établissements de crédit dû à une solvabilité plus incertaine.
Et enfin, il n’est pas facile d’être sûr que cette relance agisse réellement sur le niveau de consommation global car la consommation dépend de facteur économique mais aussi psychosociologique qui ne sont pas facile à maitriser, rien de dit que l’épargne ne risque pas d’être favorisé par les acteurs économique à défaut de la consommation.
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