L'inqualifiable à la poursuite de l'immangeable
Fiche : L'inqualifiable à la poursuite de l'immangeable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucy5896 • 28 Septembre 2018 • Fiche • 1 118 Mots (5 Pages) • 771 Vues
L’inqualifiable à la poursuite de l’immangeable
Cette citation de Maurice Genevoix (1890-1980) à propos de la chasse au renard nous interroge sur la fonction du chasseur face à l’être chassé.
L’inqualifiable représente l’acte de l’homme, le fait de tuer et l’horreur de la mort qui fait face à l’immangeable, l’animal. Le fait de poursuivre représente la chasse à courre ou encore la chasse à poste fixe, qui est aussi une manière de poursuivre tout en restant statique.
La chasse était à l’origine une obligation pour se nourrir. Au jour d’aujourd’hui c’est devenu pour certain, un loisir, une tradition, une envie…
L’homme peut-il à chaque fois qu’il chasse être considéré comme un être inqualifiable à la recherche de l’immangeable ?
Les chasseurs chassant pour le plaisir de tuer sont avides de sang et peuvent donc être considéré comme des êtres inqualifiables. En effet l’animal n’est pas tué pour être mangé, mais pour la simple distraction de l’homme voire même l’utilisation dévoyée de sa fourrure. Ils tuent autant les animaux sauvages que domestiques, ne respectent aucune règle et loi de chasse, ce sont des braconniers.
Auparavant la nature se régulait par elle-même, mais depuis l’envahissement du territoire animal par l’homme, la régulation naturelle n’est plus possible. Donc les chasseurs conservant un nombre correct d’animaux, ne sont pas des êtres inqualifiables, puisqu’ils se préoccupent et gèrent l’environnement. Ils essayent de veiller sur les espèces pour ne pas dérégler la nature ou les cultures. Nous pourrons donner l’exemple du sanglier qui dévaste les champs, celui-ci peut être chassé en dehors des dates fixées pour des raisons agricoles.
Les hommes chassant pour manger en revanche respectent leur environnement, donc les êtres vivants et répondent uniquement à leur besoin primaire. Il y a néanmoins une tension entre le plaisir et la nécessité, le plaisir et l’obligation.
En conclusion, les chasseurs se doivent de respecter les animaux, la nature l’environnement, la législation. Lorsque nous entendons « chasse » certains individus pensent immédiatement au meurtre, à la souffrance de l’animal, à la barbarie de l’acte, d’autres y voient une tradition, une aide de l’homme envers la nature. Pour ma part, j’accepte la chasse à condition qu’il y ait un profond respect de l’animal, de la nature, et donc que tous les chasseurs chassent afin de réguler et gérer les espèces pour ne pas dérégler ou changer le paysage.
Le chasseur
Le « vrai » chasseur ne peut être considéré comme « inqualifiable » puisque afin de devenir chasseur, il y a des conditions. Il faut être détendeur du permis de chasse, avoir plus de 16ans et être accompagné d’un chasseur aguerri, avoir l’autorisation des propriétaires des lieux et respecter les horaires, les périodes et les espèces à chasser etc…
Pour passer le permis de chasse, il faut réussir un examen théorique et pratique qui est organisé par les fédérations départementales de chasseur.
La meute
Les chiens sont choisis suivant leur ossature, la finesse de leur nez, leur vitesse, leur résistance, et la gorge pour les aboiements. Les femelles sont plus utilisées à la chasse au lièvre et au chevreuil, puisqu’elles sont plus appliquées au travail, et sont plus subtiles. En revanche lorsqu’elles sont en chaleur, elles ne peuvent pas participer à la chasse.
Généralement les mâles chassent le sanglier et le cerf.
Les chiens qui sont trop lents ou trop rapide par rapport au reste de la meute seront exclus de celle-ci.
Les conditions pour avoir une bonne meute de chiens sont :
La chasse à courre
Il existe différents modes de chasse :
chasse à courre
chasse à tir
chasse
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