L’éthique dans la recherche et les pratiques médicales

L’éthique dans la recherche et les pratiques médicales

L’euthanasie

Introduction

Etymologiquement, le terme « euthanasie » vient du grec « euthanasia », qui signifie la « bonne mort ». D’un point de vue médical, ce mot désigne aujourd’hui la pratique qui consiste à hâter la mort d’un malade incurable, dans le but d’abréger ses souffrances. Il s’agit donc d’une mort provoquée, à la demande du patient et avec l’intervention d’un médecin.

L’euthanasie actine et passive

Il existe deux types d’euthanasie : l’euthanasie active et l’euthanasie passive.

L’euthanasie active : est l’acte donnant la mort (le plus souvent par l’injection d’une substance létale permettant de mettre fin à la vie du patient en quelques minutes et sans douleur).

L’euthanasie passive : consiste à arrêter les dispositions qui permettent de prolonger artificiellement la vie d’un malade incurable et en souffrance. L’euthanasie passive est également appelée « refus d’acharnement th thérapeutique ».

La législation française

Si l’euthanasie active bien qu’en débat, demeure interdite en France, et que les soins palliatifs sont encouragés, l’euthanasie passive, dans le cadre d’un refus d’acharnement th thérapeutique, est tolérée sous certaines conditions. En effet, la loi Leonetti du 22 avril 2002, relative aux droits des malades et à la fin de vie, ainsi abouti à la reformulation du code de déontologie médicale. Cette loi présente 5 principes fondamentaux :

- L’interdiction formelle de donner délibérément la mort à autrui

- L’interdiction de l’obstination déraisonnable

- Le respect de la volonté du patient si il est en mesure d’exprimer sa volonté

- Le respect de la dignité du patient, et l’obligation de lui procurer les soins palliatifs, lorsque les traitements sont considérés comme de l’obstination déraisonnable la loi fait obligation au médecin de soulager la douleur, de respecter la dignité du patient et d’accompagner ses proches.

- La protection des différents acteurs est assurée par la traçabilité des procédures suivies.

La législation étrangère

La plupart des pays interdisent l’euthanasie active qui est sanctionnée par de lourdes peines et tolèrent éventuellement l’euthanasie passive.

Cependant, certains Etats ont légalisé l’euthanasie. C’est par exemple le cas :

. Du Luxembourg ou l’euthanasie et l’assistance au suicide y sont légales depuis le 17 mars 2009 ;

. Des Pays-Bas où l’euthanasie y est légale depuis avril 2001, à condition :

- De demandes répétées de la part du malade, s’il est en état de formuler un discours,

- D’incurabilité de la maladie,

- De signaler

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