Shopping Et Tourisme A Paris
Rapports de Stage : Shopping Et Tourisme A Paris. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Janvier 2014 • 944 Mots (4 Pages) • 729 Vues
Aujourd’hui, 50 % de la population mondiale vit dans des villes. Cette population est encline à voyager dans un environnement qu’elle connaît déjà bien, contribuant à faire du tourisme urbain l’un des segments du tourisme à la croissance la plus forte. En France, Paris comptait en 2012
pour 22 % des arrivées hôtelières en milieu urbain.
L’évolution des modes de consommation s’est accompagnée d’une révolution dans les transports et dans les façons de voyager. La massification de la consommation des années 1960 estconcomitante de celle du tourisme. Cette évolution conjointe se poursuit aujourd’hui avec
l’émergence de tendances hédonistes faisant du shopping un loisir et le transformant en
expérience touristique.
L’émergence d’Internet et l’adaptabilité des grandes enseignes commerciales ont amené à une certaine dévitalisation des soldes, créé une appétence autour du shopping et amené à une multiplication des formats commerciaux (dans les gares, les aéroports, les boutiques éphémères, les outlets, etc.) pour capter au mieux les consommateurs et les touristes. Ces changements ont
sur le centre-ville parisien des effets sur la diversité commerciale que la Mairie de Paris souhaite protéger ainsi que sur l’équilibre entre la capitale et la petite couronne en termes d’équipements
commerciaux.
Sur le plan commercial, Paris a une véritable légitimité touristique : la capitale a une densité commerciale plus importante que les autres villes de province : 77 commerces pour 10 000 habitants contre 59 à Bordeaux, 55 à Nice ou 51 à Lyon. Par rapport à Londres, Paris est plus dense pour ce qui est de la population, des emplois et des commerces. Le Grand Londres possède
moins d’unités commerciales, mais celles-ci occupent des surfaces plus importantes, davantage
consacrées au non alimentaire qu’à Paris.
Le nombre de commerces dédiés au shopping à Paris a progressé de 5 % entre 2003 et 2011 avec
cependant un taux de rotation annuel assez fort de 13 %. Les commerces dédiés au bien-être
augmentent également, hausse correspondant à une tendance de consommation que l’on
retrouve dans les pratiques touristiques : recentrage pour se protéger d’un environnement
agressif, retrouver un équilibre en s’échappant vers de nouveaux espaces.
Les boutiques de souvenirs n’ont en revanche pas vu leur nombre évoluer à Paris depuis 2005 :
l’intérêt porté par les touristes se concentre moins sur la bimbeloterie que sur les produits de
consommation courante ou les marques emblématiques de l’art de vivre à la française. Le
plébiscite du « Made in France », voire du « Made in Paris » confirme cette tendance.
A Paris la densité commerciale est la plus forte là où l’activité commerciale est la plus intense.
Mais le tourisme ne justifie pas à lui seul la concentration commerciale. L’implantation du parc de
bureaux se superpose également à la carte commerciale. Le phénomène de gentrification
touchant des quartiers comme le Marais, a également des influences sur la structure des
commerces.
La maturité des différents marchés visitant Paris, la récurrence de leurs séjours, leur durée de
séjour etc. dessinent des profils touristiques et de consommation variés.
15 % des touristes interrogés ont déclaré que le shopping représentait une motivation de leur
séjour à Paris. Ce taux atteint 31 % chez les Japonais
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