Note de recherche patient VIH
Mémoire : Note de recherche patient VIH. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rvniaa M • 25 Avril 2022 • Mémoire • 1 605 Mots (7 Pages) • 348 Vues
Note de recherche
Unité d’enseignement 3.4 S6 : Initiation à la démarche de recherche
Compétence 8 : « Rechercher et traiter des données professionnelles »
L’acceptation de la maladie vers l’observance thérapeutique
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Introduction :
Étudiante en soins infirmiers, j'ai eu l'occasion d'effectuer un stage dans un service de maladie infectieuse, j’ai ainsi découvert le rôle de l’infirmière auprès des patients séropositive au VIH, c’est une pathologie chronique nécessitant un traitement à vie ainsi qu’une bonne hygiène de vie. Elle peut évolué si elle n’est pas traitée par des traitements antirétroviraux, vers le syndrome d’immunodéficience acquise. La mauvaise observance des antirétroviraux est un obstacle à l'efficacité thérapeutique et un enjeu de santé publique, car elle favorise le développement des souches résistantes. J’ai donc choisi de cibler mon travail sur l’inobservance thérapeutique aux antirétroviraux.
Situation d’appel :
Ma situation d’appel se déroule lors de mon stage en 2eme année dans l’hôpital de jour infectieux dans un hôpital en Ile de France. Nous sommes le 2 décembre 2021, il est 9h10, nous accueillons en HDJ Monsieur Z, 30 ans, éducateur en foyer, sans enfants, il vit avec son petit copain dans un appartement parisien. Monsieur Z a découvert sa séropositivité au virus de l’immunodéficience humaine il y a maintenant un an, il était d’abord suivi dans un autre hôpital et des traitements antirétroviraux lui ont été prescrit. Avant sa rupture de traitements, il était traité par rétrovir 200 mg 2 fois par jour. Il dit avoir arrêté la prise de ses traitements antirétroviraux car il vivait avec un colocataire avec qui il ne s’entendait pas bien, il était curieux et indiscret, il ne voulait donc pas qu’il soit au courant de sa pathologie. De plus, sa famille n’est au courant ni de sa séropositivité, ni de son homosexualité. En effet, Monsieur Z vient d’une famille musulmane, le sujet est tabou, il me confie qu’il pense que ses frères et sœurs sont au courant mais n’ont jamais parlé ouvertement du sujet. Cette situation ne lui déplait pas car il y a probablement une situation de déni mais au moins il ne se sent ni jugé ni rejeté. Il me dit avoir été extrêmement perturbé par l’annonce de sa séropositivité, à ce moment là aucun de ses proches n’était au courant, il a donc du faire face à cette épreuve tout seul, il n’a donc eu aucun soutient émotionnel, il a sombré dans une dépression et lorsqu’il ne prenait pas ses traitements il se sentait coupable et stressé à l’idée que la maladie ne s’aggrave.
Cependant, à cause de la présence de son colocataire, l’observance de ses traitements était compliquée. Il a enfin pu quitter sa colocation et s’installer avec son petit ami, celui-ci et des amis à lui sont au courant et le soutiennent pleinement. Le couple a rarement des rapports sexuels et lorsque c’est le cas, ils se protègent, son copain va souvent se faire dépister en centre de dépistage. Enfin, il a donc pris rendez vous avec un médecin du service pour reprendre ses traitements antirétroviraux. Le patient m’a confié être motivé a reprendre une bonne observance de ses traitements et souhaite connaitre des astuces pour ne pas oublié ses traitements et vivre sereinement avec sa maladie mais il ne se sent pas encore prêt à en parler à sa famille.
Cette situation m’a permis de me questionner sur plusieurs points tels que :
Comment l'infirmière peut-elle amener le patient à adapter son mode de vie à sa maladie ?
En quoi la séropositivité au VIH d’un patient à t’elle un impacte sur la sphère sociale ?
Quels sont les facteurs liées à l’inobservance des antirétroviraux ?
Comment améliorer l’observance des traitements antirétroviraux ?
Ces questionnements m’ont donc mené a une question de départ finale.
Question de départ : En quoi l'infirmière peut-elle avoir une influence sur l’acceptation de la maladie d'un patient VIH, afin de l'amener vers une observance optimale de son traitement ?
Cadre de références :
A travers ma question de départ, 3 concepts vont être mis en avant.
Dans un premier temps, je vais évoqué l’observance thérapeutique, ce terme est définis par la concordance entre le comportement du patient et les prescriptions médicamenteuses, hygiéniques et diététiques qui lui ont été faites par le médecin et relayées par le pharmacien.
L’observance thérapeutique fait partie du quatrième champ disciplinaire « sciences et techniques infirmières, interventions » ainsi que de l’unité d’enseignement 4.6 « soins éducatifs et préventifs ». La compétence 8 « rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques » me permettra d’approfondir mes connaissances théoriques et pratiques pour ma future pratique professionnelle. Je décide de m’appuyer sur deux articles pour mieux comprendre l’observance thérapeutique.
Le première article de Lalla Berthé-Sanou rédigé en 2019 « mesures visant à renforcer l’observance thérapeutique pour les antirétroviraux : perception et expérience des PVVIH au Burkina Faso », dans l’article elle dit « L’observance conditionne l’efficacité de tout traitement médical. Le comportement thérapeutique de la PVVIH sous ARV dépend, en premier lieu, de son adhésion au traitement et de sa satisfaction concernant les soins. L’oubli des prises, les effets indésirables des traitements, les conditions de vie ou d’autres facteurs extérieurs hors du contrôle de la PVVIH peuvent provoquer l’inobservance. Les causes d’interruption de la prise du traitement ARV sont multifactorielles et souvent liées aux dimensions sociales des relations du patient avec son entourage ou avec les agents de santé ».
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