Le Concept De Durabilité ( développement Durable )
Mémoires Gratuits : Le Concept De Durabilité ( développement Durable ). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zora86 • 10 Octobre 2014 • 713 Mots (3 Pages) • 1 264 Vues
Pour certains, le développement est nécessairement durable puisqu’il produit des biens pour le bien-être des générations futures. Pour d’autres, c’est un mode de production prédateur, qui ne saurait être durable. Mais qu’entend-on par durabilité ? On peut distinguer :
Durabilité faible : dont l’objectif est le maintien du capital naturel + capital construit, le second pouvant se substituer au premier. Elle estime que l’environnement n’est que le produit des activités humaines, et l’humain est donc la priorité. Elle repose sur une confiance envers le progrès, l’histoire ayant déjà montré qu’on pouvait réintroduire des espèces en voie d’extinction ou sauvegarder un milieu naturel menacé. Pour les tenants de cette position, la durabilité est le fait de pouvoir donner aux générations futures les clés d’une production au moins égale à celle d’aujourd’hui. Ils partent aussi du principe que les atteintes environnementales vont décroître avec l’augmentation des richesses, comme il en est de la pauvreté avec les systèmes redistributifs. On voit d’ailleurs aujourd’hui que les pays émergeants telle que la Chine produisent plus de nuisances environnementales que les pays scandinaves avancés. Idée critiquable quand on considère le cas des USA et l’augmentation de la consommation avec la richesse.
Durabilité forte : qui donne la priorité à la sauvegarde de l’environnement.
Pour qu’une démarche soit durable, elle nécessite donc des normes environnementales et une écoconception, par ex avec des activités permettant d’en faire fonctionner d’autres (économie circulaire), la construction d’écoquartiers où les ordures transformées permettent de chauffer…
Les effets bénéfiques du progrès étant annulés par l’accroissement de la consommation, c’est une autre économie qu’il faut mettre en place, une économie écologique qui tienne compte des ressources. On peut aussi parler de décroissance « programme bioéconomique minimal destiné à faire durer le plus longtemps possible le stock d’énergie et de matière disponible pour l’humanité », déjà défendue dans les 70’s par Ivan Illich, ou d’« économie économe ».
L’absence d’indicateurs communs : les ONG utilisent souvent le discours catastrophique pour mobiliser les populations. Mais la réalité du XIXe siècle a montré que le choc pétrolier n’aurait peut-être pas lieu, que les hommes étaient deux fois plus nombreux qu’il y a 50 ans, sans qu’il y ait eu de grande famine, que l’espérance de vie mondiale avait augmenté de 25 ans grâce à a chute de la mortalité infantile… Le dramatisme des ONG ne repose pas toujours sur des éléments scientifiques, et encore faudrait-il savoir quelles seront les priorités et les techniques de demain pour savoir ce qui manquera. En effet, les énergies solaires ou les déchets domestiques, la dépollution des aux usées et la restauration de friches industrielle sont autant de réponses à l’épuisement des énergies fossiles ou renouvelables. Les indicateurs utilisés sont ainsi parfois discutables, comme l’est l’empreinte écologique, qui considère le chauffage, les transports, mais pas l’énergie nucléaire. Chaque institution tente d’imposer ses référentiels.
Cela permet au moins d’entreprendre des combats salutaires et
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