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Synthèse De Textes

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Par   •  20 Février 2014  •  692 Mots (3 Pages)  •  968 Vues

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« Il ne lui manque que la parole. » Cette phrase marque une comparaison entre les capacités de communication des animaux et celles des Hommes auxquelles se sont penchés les auteurs de ce corpus composé d’un article du linguiste Alain Bentolila, d’un extrait de l’essai du linguiste et philosophe Noam Chomsky et d’un autre extrait de l’essai du linguiste Claude Hagège. Les auteurs s’interrogent sur les aptitudes qu’ont les animaux et plus particulièrement les singes, dont les chimpanzés, à communiquer à la manière des êtres humains. Après avoir dressé, dans un premier temps, un bilan des capacités de communication qu’ont développées les chimpanzés au travers d’expériences diverses, on montrera les limites d’une pensée qui consiste à considérer que les animaux pourraient égaler les Hommes dans leur capacité de langage.

Le fait que les chimpanzés aient des aptitudes de communication est présenté au travers d’expériences dans l’article Le Propre de l’homme : le verbe d’Alain Bentolila et dans l’extrait de L’Homme de paroles de Claude Hagège. Ainsi, Alain Bentolila nous décrit une expérience vue à la télévision où un primate démontre une grande capacité d’association entre des signes et des choses et êtres tangibles tandis que Claude Hagège dépeint, dans une autre expérience, le potentiel d’abstraction de deux chimpanzés qui peuvent combiner des éléments afin d’imiter la parole humaine. L’un des deux peut même enseigner la règle d’agencement des mots à ses congénères. Ces résultats impressionnent et confortent l’idée chez la fille d’Alain Bentolila que les singes et a fortiori les animaux en général peuvent parler, certes différemment des Hommes. Ils sont, selon elle, doués de compréhension et interagissent avec nous. Cela confirme chez elle tout ce qu’elle a vu et entendu à travers différentes sources et différents canaux destinés à la jeunesse et relevant du domaine de l’imaginaire. De même, Noam Chomsky dans Réflexions sur le langage, écrit que certains peuples Indiens croient que les singes supérieurs ont des facultés de langage qu’ils n’utiliseraient pas de peur de se faire exploiter. Cette croyance est par ailleurs corroborée par des travaux actuels qui assurent qu’ils sont tout à fait capables de s’exprimer mais qu’ils ne l’ont jamais fait. Cette idée, selon Noam Chomsky, serait à considérer comme un miracle biologique et serait à comparer à un animal ailé qui n’aurait jamais pensé à voler.

Cependant, toutes ces prouesses et la volonté d’anthropomorphisme ne peuvent suffire à démontrer que les bêtes savent parler et Alain Bentolila pense qu’il y a des limites dans la communication animale. A ce propos, Noam Chomsky met en avant un débat sur les raisons pour lesquelles les animaux sont incapables d’égaler les Hommes dans le langage. Selon lui, deux théories s’affrontent, celle partisane du fait que cela est dû à l’absence d’un caractère propre de l’intelligence, l’autre soutient, comme Descartes, que l’intelligence commune est limitée. Il y a, d’après Alain Bentolila, peu de ressemblances entre le langage humain et la communication animale en ceci que l’Homme sait jouer avec les mots dans différents domaines tels que la littérature. Toujours selon lui, un fossé béant sépare la parole de l’activité de communication animale. Claude Hagège soutient

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