Note clinique
Commentaire de texte : Note clinique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camille Baty • 9 Octobre 2021 • Commentaire de texte • 950 Mots (4 Pages) • 359 Vues
Note Clinique
Sommaire :
Introduction
- Annonce de la situation
- Le déroulement du déni
- La tristesse
- Colère avec la famille
- La réparation
Conclusion
Introduction :
La situation se passe dans un foyer de jeunes travailleurs (FJT) dans ma structure d’apprentissage. En octobre 2020, une jeune fille âgée de 18 ans arrive au FJT nous savons par son éducatrice de l’ASE (Aide Social à l’Enfance) qu’elle a un suivie psychologique ainsi qu’un traitement psychiatrique. Elle a été dans plusieurs familles d’accueils. La jeune fille était en CAP serveuse.
Un jour après une activité que j’ai mené le soir à 19h elle est venue devant mon bureau en me demandant si elle pouvait rentrer car elle voulait me parler. Elle s’est assise. Elle a commencé à me dire qu’elle a été violée quand elle était enfant par sa mère. Actuellement cette dernière est a l’hôpital, elle disait ne pas vouloir ressembler à sa mère. Sa famille ne lui parle pas et ne donne pas de nouvelle. Son père, elle n’a plus de contacte avec lui depuis 10 ans, elle dit avoir l’impression que personne ne l’aime, elle veut arrêter les cours et aller chez son employeur, elle pense que tout le monde la rejette, qu’elle n’aimait pas la solitude car dans des moments où elle est seul elle a des envies suicidaires etc. J’ai ressenti une grande lucidité dans ses paroles. Apres l’avoir écouté, je lui ai proposé de venir à chaque activité le soir pour ne pas qu’elle soit seule (que j’allais l’appeler pour la prévenir) et se fixer des objectifs comme apprendre les fromages par cœur pour ses cours … pour lui donner envie d’avancer. Elle a approuvé ses propositions. J’ai parlé de la discussion à ma tutrice (ce qui m’a soulagé) et elle a décidé d’en parler à son éducatrice. Pendant 2 semaines, elle vient a toutes les activités qu’on propose. Elle parle avec les autres résidents. Ma tutrice et l’éducatrice ont conclus qu’elle ne pouvait pas rester dans le foyer car il n’y a pas assez de surveillance pour elle, elle ne peut pas être complètement autonome (sécurité) dans un appartement seule. Quelques jours après, elles lui annoncent qu’elle va encore changer d’établissement.
Arrive un mercredi soir, où je propose un atelier bracelet donc comme d’habitude, je l’appelle à 18h pour savoir si elle veut venir car elle n’était pas descendu. Mais elle ne répond pas. Je demande à une jeune résidente qui était déjà à l’activité de la contacter, car elles sont copines mais pas de réponse non plus. Je me suis dit qu’elle avait du sortir ce soir avec des amis. Donc je commence l’activité sans elle. L’activité se passe. Je range le matériel avec les résidents et je pars chez moi à 21h.
- Annonce de la situation
Le lendemain matin, j’arrive à 9h30 au foyer et ma collègue était entrain de fumer sur la terrasse. En rigolant, je lui dis « oh tu n’as pas bien dormie cette nuit tu as des grosses cernes » et là elle me dit « Salima a mis fin à ses jours hier soir » elle continue en me disant qu’un résident est passé dans les escaliers de secours pour aller chercher une cigarette et il l’a vue pendu dans ces escalier. Il a été paniqué donc il a frappé à toutes les portes de l’étage numéro 3. Les résidents sont sortis de leur chambre et ils ont décroché le corps. Ils ont appelé ma collègue ainsi que le directeur et les pompiers. Le pompier est allé a l’étage pour constaté l’acte et aider les résidents, ma collègue a essayé de calmer les résidents qui sont descendu a l’accueil. La police est arrivé ils ont mis la chambre sous sellé et les pompiers ont emmené le corps. Le directeur est resté tout le reste de la nuit avec les résidents.
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