Un monde qui attire le poète
Lettre type : Un monde qui attire le poète. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tototot • 13 Mars 2014 • Lettre type • 398 Mots (2 Pages) • 826 Vues
II.Un monde qui attire le poète
Il y a du sublime dans cette population apparemment rejetée comme malsaine (« démons malsains ») :
- Elle est placée sous le signe du « ciel » mis en valeur par un contre-rejet
- La Prostitution est associée à la lumière (« s'allume »)
La nuit a quelque chose de puissamment magique, tout comme la poésie : les démons prennent chair dans les vers grâce aux assonnances, allitérations et paronymies du v.13
Le monde des travailleurs diurnes est bien pâle à côté : il n'est presque pas évoqué. Ils sont endormis, inaccessibles aux démons (protégés par les auvents et les volets). Il n'y a de véritable activité que grâce aux êtres de la nuit :
- les démons sont comparsés à des « gens d'affaire »
- la Prostitution est comparée à une « fourmilière »
- la nuit n'est pas silencieuse (cf verbes évoquant les bruits)
- la nuit n'est pas obscure (champ lexical de la lumière vv. 14-15
- champ lexical, plus largement, des activités humaines : travailler, manger, vivre, vêtir...
conclusion : la nuit est le monde de la véritable vie et le jour celui du vrai sommeil.
III.La nuit est pourtant un monde finalement rejeté
Un retournement important apparaît à la dernière strophe : alors qu'on vient de réévoquer la figure amicale du soir, le poète nie que les êtres de la nuit puissent avoir accès au bonheur du « foyer ». Finalement, les bruits, l'animalité sont rejetés.
Il s'agit d'évoquer la Mort, dont la Nuit (avec une majuscule, ce qui signale une allégorie) est une image. Ce qui est promis aux êtres de la Nuit, c'est une mort misérable et pathétique placée sous le signe final (détaché dans un distique) de l'absence de foyer.
Cette leçon terrible est donnée par :
- le contre-rejet sur « finissent »
- L'évolution thématique et chronologique de la maladie vers la mort dans l'avant-dernière strophe.
- L'expression « gouffre commun », qui signifie à la fois la fosse commune, et l'idée que la mort est le destin de tout être humain (memento mori!)
- la violence de « prend », placé à l'hémistiche, au v.32
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