Le Survenant, Germaine Guèvremont
Analyse sectorielle : Le Survenant, Germaine Guèvremont. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Virginie Beaudoin • 20 Octobre 2020 • Analyse sectorielle • 681 Mots (3 Pages) • 787 Vues
Page 1 sur 3
Examen de lecture sur Le Survenant
- Parmi les membres de la maisonnée des Beauchemin, le personnage qui accepte le mieux le Survenant est sans aucun doute le père Didace. En effet, dès le début du roman, ce dernier démontre très rapidement un fort intérêt pour le Survenant. D’abord, il aima sa force de caractère « Sous l’assaut, le Survenant ne broncha pas d’un cil, ce qui plut infiniment à Didace. Pour tout signe de consentement, la main du vieux s’appesantit sur l’épaule du jeune homme […] » (p.22). Depuis la mort de sa femme, la maison n’était plus ce qu’elle était et Didace tentait de s’en éloigner en cherchant toute occasion de le faire. Toutefois, « Didace ne cherchait plus à s’éloigner de la maison. » (p.50) La maison des Beauchemin reprenait vie depuis la venue du Survenant, ce qui plaisait au père Didace. Puis, et particulièrement pour cette raison, ce dernier se voyait énormément en lui, « […] Il a tout pour lui. Il est pareil à moi : fort, travaillant, adroit de ses mains […] Ah! qu’il eût aimé retrouver en son fils Amable-Didace un tel prolongement de lui-même! » (p.155) Une relation de respect et d’admiration s’était développée entre les deux hommes.
- Dès l’arrivée du Survenant, l’atmosphère de la maison de la famille Beauchemin change positivement. Le père Didace qui autrefois cherchait toute occasion pour s’éloigner de la maison, depuis la mort de sa femme, eu maintenant plaisir de retourner à celle-ci. Depuis que le Survenant était arrivé, la maison n’était jamais vide, tous dans le but d’entendre ce qu’il pouvait bien raconter de ses nombreux périples : « Tous les soirs, depuis l’arrivée de Venant, la cuisine s’emplissait. De l’un à l’autre, ils finirent par y former une jolie assemblée. Ce fut d’abord Jacob Salvail qui entra en passant, avec sa famille Bernadette. Puis vinrent les trois fils à De-Froi […] Et tous les autres du voisinage firent en sorte d’y aller à leur tour. » (p.50) C’était maintenant un lieu où les gens se rassemblaient, là où on y avait du plaisir. En plus de rassemblé les gens atours d’une table, Survenant était un homme travaillant, vaillant à l’ouvrage, qui grâce à lui, les Beauchemin ne manquaient de rien : « On a déjà quasiment tout notre hivernement. Pour dire la vérité, depuis son arrivée, le survenant a fait donner une vraie bourrée à mes hommes. » (p.41)
- Parmi les trois personnages féminins principaux, celle qui représente parfaitement le modèle féminin est Marie-Amanda, la fille de Didace. En effet, cette dernière respecte tous les ‘’critères‘’ de ce qu’on considère à l’époque une bonne femme; marié, mère de 3 enfants, grande, forte et bonne femme au foyer. Dès que Marie-Amanda arriva à la maison paternelle, on constate très rapidement qu’elle représente mieux que toutes, le modèle féminin. En effet, « Ce fut à partir de ce moment que la maison recouvra vraiment le don. Dès le lendemain de son arrivée, Marie-Amanda entreprit le grand barda qu’Alphonsine avait toujours retardé. » (p.84) À cet effet, alors que c’était nul sa maisonnée, elle s’adonnait tout de même à rendre celle-ci comme elle l’avait connue, en grandissant, jadis. Par l’expression (Recouvrir le don -> Revient mettre de l’ordre dans la maisonnée. Redonner vie à la maison. Redonner âme à la maisonnée. Ce qu’elle était jadis, un lien enveloppant, etc.) il est possible de comprendre que le personnage de Marie-Amanda arrive dans la maisonnée comme celle qui va reprendre les rênes de la maison. « Le travail lui semblait naturel et facile. […] D’une main loyale et sûre d’elle-même elle assaisonnait le manger, ou pétrissait le pain, de même qu’elle tordait le linge et faisait le ménage. S’il venait à manquer quoi que ce dans la maison, elle n’avait qu’à le dire […] » (p.85) Cette dernière se voit au bien de tous et ne bronche nullement aux tâches d’une maisonnée. Par cette énumération qui crée un effet d’accumulation de tâche avec des termes positif par exemple naturel et facile, main loyale.
Nombre de mots : 593
...
Uniquement disponible sur LaDissertation.com