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Le survenant, Germaine Guèvremont

Dissertation : Le survenant, Germaine Guèvremont. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2024  •  Dissertation  •  650 Mots (3 Pages)  •  114 Vues

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Tout d’abord, le survenant est un personnage qui trouve son bonheur dans le mod de vie nomade. Il incarne les valeurs individuelles du nomadisme, la liberté et le désir. Le survenant agit très souvent selon ses instincts, sans prendre le temps de réfléchir à ses actions. Son apparition même chez les Beauchemin reflète cette manière de vivre. Alors qu’il venait d’arriver chez la famille étrangère, le survenant ‹‹ fit jouer la pompe avec tant de force qu’elle geignit par trois ou quatre fois et se mit à lancer l’eau hors de l’évier de fonte, […] insouciant l’homme éclata de rire; mais nul autre ne songeait même à sourire. ›› (p.19) Cette manière d’entrer dans la vie de cette famille se caractérise par une approche décontractée et surtout non conventionnelle. Alors que les autres sentaient une sorte de tension, le survenant était bien à l’aise avec la situation. L’interaction avec la famille révèle le caractère de spontanéité du personnage et le fait qu’il n’est pas conforme aux normes sociales tout au long du roman. Le personnage principal retrouve aussi une forme de liberté dans le fait qu’il ne s’attache pas personnellement aux gens de la région. Même Angélina, le personnage qui aime le plus Venant, ne semble pas avoir le pouvoir de retenir le Survenant à la région. Elle lui demanda : ‹‹ ─Y a rien d’autre qui te retient, par hasard? Venant regarda au loin : ─À supposer que je te le dirais, la Noire, après serais-tu plus riche? ›› (p.165-166) L’emploie des mots ‹‹ supposer ›› et ‹‹ dirais ›› soutient que le survenant refuse de se confier. Il refuse d’admettre quelque chose qui pourrait éventuellement le retenir ou le rattacher à un endroit. Sa réponse évasive indique son caractère mystérieux et nomade. Le fait qu’il regarde au loin reflète également une certaine distance et un détachement émotionnel. Le survenant est également le maître incontesté de son destin dans le roman. Il conserve sa liberté, il choisit du moment qu’il veut partir et trouve son bonheur partout où il va. Cette autonomie est souligné lorsqu’il dit au père Didace : ‹‹ Partout où c’est que je passe, j’ai coutume de gagner mon sel, puis le beurre pour mettre dedans. Je vous ai offert de me garder moyennement asile et nourriture. Si vous avez pas satisfaction, dites-le : la route est proche. ›› (p.42) L’auteure emploie une métaphore comparant le ‹‹ sel ›› et le ‹‹ beurre ›› à l’argent et au confort pour déclarer que le survenant a l’habitude de gagner de l’argent et de s’acheter le confort avec partout où il visite. Cela prouve encore une fois que le survenant est un personnage qui trouve son bonheur dans le nomadisme. Il dit aussi que ‹‹ la route est proche ››, signalant qu’il est constamment disponible à partir à n’importe quel moment. Cela témoigne encore de sa liberté et spontanéité qui caractérise si bien le personnage ainsi que son bonheur. La combinaison de la métaphore subtile et de l’expression direct présente le survenant comme un être qui trouve sa joie dans la mobilité et dans sa capacité à forger son propre destin.

En conclusion, il est possible d’affirmer que dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le Grand-Dieu-des-routes trouve son bonheur à travers le nomadisme, en agissant selon ses instincts, en refusant

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