Famille Et Parenté

Famille et parentés

Définition Ethnologie :

Etude comparative des ethnies, qui a pour objectif de repérer et d’analyser à la fois ce qui différencie les ethnies les unes des autres et ce que les ethnies ont en commun.

L’ethnologie compare les modes de vie, les institutions sociale, les productions culturelle des diverses populations humaine que l’on peut observer dans les quatre coins du monde. Elle prend appuie sur cette comparaison pour tenter d’établir en quoi les peuples sont différents des uns des autres et en quoi ils se ressemblent.

Elle cherche à rendre compte simultanément de la diversité des sociétés humaine et de l’unité de l’espèce humaine.

La problématique ethnologique comporte deux dimensions, celle de la différence et

de l’universalité.

Dans ces conditions, appliquer une approche ethnologique à l’étude des phénomènes de parenté signifie comparer les différents systèmes de parenté dans les diverses sociétés humaine et comparer ainsi pour faire deux choses:

- Déterminer et montrer à quel point les phénomènes de parenté ce montre de façon différente d’une société à une autre

- Examiner si par-delà cette diversité, on peut dégager des universaux, des caractéristiques commune à ces différents phénomènes de parenté.

Dans les sociétés traditionnelles, les phénomènes de parenté sont très importants. L’ethnologie compare les différentes populations. La parenté joue un rôle crucial.

L’ethnologie est une science née au XIX siècle dans les pays occidentaux.

Ainsi les ethnologues ce sont naturellement tournés vers les sociétés traditionnelle et lointaine dans lesquels il y a d’énorme différence par rapport aux sociétés occidentales.

I) L’importance de la parenté dans les société traditionnelles

1.1) Les difficultés de la condition de célibataire

La famille : La famille est un groupe socialement reconnu d’individus qui se considère comme étant parent entre eux et qui joue un rôle privilégié dans la conception et l’éducation des enfants. C’est une notion universelle malgré les différentes formes qu’elle peut prendre dans le monde.

Toutes les sociétés encourage et valorise la constitution de la cellule familiale. Ceci est particulièrement vrai dans les sociétés traditionnelles.

Dans les sociétés traditionnelles, le célibataire est dans une position dévalorisante, rude et inconfortable car il n’a pas accès à certaines activités réservées qu’aux femmes dans le cadre de la division sexuel du travail.

Dans les tributs, le célibat est rejeté et très inconfortable, en effet sa subsistance n’est pas assuré, de plus un couple sans enfants possède un statut intermédiaire entre celui de la famille et celui du célibataire.

Les Bororo est une ethnie amérindienne (Brésil Central) que Lévi-Strauss a étudié en 1936 et qui vit dans une région qui s’appelle « Mato Grosso ». La plupart de ces sociétés traditionnelles ont une véritable répulsion vis-à-vis du célibat. Seul l’état de mariage permet à l’homme de jouir des activités uniquement réservé aux femmes.

Les Ethnologues sur le terrain sont perçu comme des célibataires et considérés, dans les sociétés traditionnelles, comme la « moitié » d’un être humain faisant l’objet d’un sentiment de répulsion et amené à transgresser les règles rituel de la division sexuelle du travail.

Il en est de même pour les couples sans enfants et les orphelins, l’absence de descendance ou d’ancêtre et très dévalorisante et particulièrement marqué.

Jean Malaurie : «Les derniers rois de Thulé »

Les esquimaux polaires (côte nord-ouest du Groenland) ont voulu le marier car il trouvé gênant voire choquant qu’il soit célibataire. Les « kamiks » sont les bottes et dans les sociétés traditionnelles des esquimaux, les femmes mâchouillent les bottes de leurs maris pour les assouplir. Un matin il trouva une jeune femme mâchouillant ses bottes : proposition de mariage.

Division sexuelle du travail : Certaines tâches sont uniquement réservées aux femmes et les hommes sont exclu et vice-versa

Dans les sociétés traditionnelles, le célibat est dévalorisé. C’est un révélateur du rôle majeur de la famille et de la notion de parenté dans ces sociétés.

Dans les sociétés traditionnelle, les individus sont tenu d’adopter les uns vis-à-vis des autres des modèles de comportement, des attitudes assez strictement codifié en fonction de la relation de parenté qui existe entre les individus concerné et ceux quelques soit les sentiments de ces individus.

Dans les sociétés occidentales contemporaines, un frère et une sœur sont libre vis-à-vis de leurs relations, elles peuvent être fusionnelles, amical ou hostile. Bien évidemment il existe une petite pression sociale qui induit les frères et sœur à avoir des relations amicale.

Exemple : Iles Trobriand.

Les Iles Trobriand est un archipel qui se trouve en Océanie à l’est de la nouvelle guinée. Ils ont été étudiés par un ethnologue britannique célèbre qui s’appelle Bratislaw Malinowski.

Chez les trobriandais, quelques soit les sentiments, un frère et une sœur doivent adopter un comportement d’extrême distance et ceux dès les jeunes années. Il ne doit exister aucunes relations entre eux. Notamment en ce qui concerne les questions sentimentale et sexuelle.

En effet si jamais un frère surprend sa sœur en plein ébat amoureux avec un individu ils doivent tous les trois se suicider en se jetant du haut d’un cocotier (point de vue idéal).

1.3 Le rôle central des groupes de filiation.

Dans la plupart de ces sociétés, celles-ci sont basé sur ce qu’on appelle des groupes de filiation.

Un groupe de filiation est un ensemble d’individus qui se considère comme étant parents entre eux, tant qu’ils descendraient

...