Exemple DC1 DEAES
Étude de cas : Exemple DC1 DEAES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dd84 • 23 Octobre 2018 • Étude de cas • 640 Mots (3 Pages) • 14 032 Vues
Dc1 – Se positionner comme professionnel dans le champ de l’action sociale
Monsieur S., âgé de 76 ans, est atteint de la Maladie à Corps de Lewy et est entré en EHPAD au mois de mars.
Cette maladie s’apparente à plusieurs maladies, avec une atteinte neurodégénérative importante. On peut retrouver les symptômes de la maladie d’Alzheimer avec les troubles cognitifs (perte de mémoire, désorientation, défaut d’attention), ceux de Parkinson avec des troubles moteurs (problèmes à la marche, démarche trainante, perte d’équilibre, blocage et chutes).
A ces symptômes, on peut ajouter les hallucinations visuelles, les troubles du sommeil et les changements rapides d’humeur caractérisant ainsi la MCL.
Monsieur S., ne pouvant plus vivre à domicile à cause d’un aidant fatigué et à bout de souffle, il a intégré l’EHPAD.
L’EHPAD est un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, relevant de la loi 2002-2, rénovant l’action sociale et médico-sociale, financé et régit par l’ARS (Agence Régionale de Santé). Cette loi met l’usager au centre du dispositif et impose aux établissements une traçabilité de leurs actions par les sept outils (le règlement intérieur, le projet d’établissement, le livret d’accueil, le médiateur, le CVS – conseil de vie social, la charte des droits et des libertés et le contrat de séjour).
Monsieur S. chute très régulièrement. Lorsqu’il est au sol, Monsieur S. a très souvent des hallucinations et l’échange verbal avec les soignants reste difficile, et par ce fait la compréhension des consignes pour se relever, impossible.
A mon arrivée, Monsieur S. est déjà au sol. Les résidents me préviennent qu’il vient tout juste de tomber au sol en se laissant « glisser » sur le côté. J’appelle l’infirmière, lui explique la situation et lui demande de venir.
Je m’approche et m’accroupie à côté de Monsieur S. qui parle de façon continue et incompréhensible pour moi et il gratte le sol. Je lui demande s’il a des douleurs, mais Monsieur reste concentré sur le sol. Je décide de m’allonger complètement à ses côtés. Je capte son regard et le questionne sur ce qu’il gratte. Monsieur me regarde fixement, j’ai réussi à capter son attention. Je lui redemande s’il a des douleurs, il me répond négativement. L’infirmière arrive entre-temps avec une aide-soignante.
Toujours allongés au sol, je le rassure car il ne se souvient plus de sa chute. Je plaisante avec lui sur le fait que le sol est frais en cette période de canicule et que ce n’est pas un mauvais endroit. Monsieur semble se détendre, ses membres inférieurs qui étaient recroquevillés sous ces fesses, se déplient un peu. Il ne gratte plus le sol, s’intéresse sur ce qu’il se passe autour de lui.
Avec l’aide de l’infirmière et de l’aide-soignante Monsieur S. a pu s’asseoir avec mes consignes simples. Accroupie devant lui : « Monsieur S. regardez-moi. Monsieur S. attrapez mon bras avec votre main gauche. Monsieur S. appuyez-vous au sol avec votre main droite. Monsieur S. allongez vos jambes et asseyez-vous sur vos fesses. » L’infirmière a vérifié le bras et la hanche de Monsieur qui n’avaient pas de contusion visible. J’ai demandé à Monsieur S. de replier légèrement ses jambes, j’ai mis mon pied devant les siens pour ne pas qu’il glisse, puis l’infirmière et l’aide-soignante l’ont relevé. Une fois debout, je lui ai demandé de faire quelques pas jusqu’à la chaise pour que l’infirmière vérifie ses constantes. Tout était bon.
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